Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
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Pierre Beauregard
Mario Vaillancourt
Michelle Champagne
Martin Loranger
Ludwig Desjardins
Olivier Collin
Alain Roy
Sébastien Desforges
Yannick Nantel
Vincent Messier-Lemoyne
Patrick Ayotte
Gael Giraud
Yves Martineau
Patrick Essa
Frédéric Gauvreau
Vietque Vodignard
Michel Therrien
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Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Patrick Essa a écrit:Chassagne-Montrachet La Romanée 2009 Morey Coffinet
Michel et Thibault Morey sont des vignerons discrets qui bénéficient de l'aide préciseuse de la mère de Thibault pour tout ce qui concerne la taille et le soin quotidien des vignes. J'insiste sur ce fait car on néglige bien trop souvent l'importance des Dames dans les vénérables "goluches" exploitées en Bourgogne. Il semble même parfois que toutes ces dames soient volontairement dans l'ombre de leurs maris alors même que leurs caractères ne les prédisposent rien à cette place obscure et assez imméritée. Par ailleurs si les vins de Morey-Coffinet ont cette expression si raffinée et subtile , il la doive incontestablement à la culture familiale propre au domaine qui évolue sans jamais essayer de se mettre en avant mais avec la volonté de convaincre par un travail régulier et fin. Thibault a la chance - et bien entendu le talent - d'avoir des parents qui lui font confiance et qui très jeunes transmettent leur patrimoine et leurs savoirs en observant et en guidant avec bienveillance ses pas. Lorsqu'on observe combien de domaines ne survivent pas car les générations ont du mal à s'entendre intelligemment, on ne peut que valider l'idée que la permanence des climats bourguignons passe aussi par un certain état d'esprit et une vraie volonté de transmission indépendante de toute raison pécuniaire...
Ayant en tête ce modèle et considérant celui-ci à l'aune de mes soucis de successions je dégustais cette Romanée 2009 en compagnie de ma famille et justement en évoquant ces problèmes...ainsi l'instant est toujours directement à l'origine de nos sensations! Boireune Romanée produite non loin d'une ancienne voie antique dans des coteaux qui ont vu des dizaines de générations se succéder pour les cultiver n'est pas anodin. Une partie de chacune des âmes de feus les anciens propriétaires résonnent encore dans nos verres de bourguignons impénitents et il il est certain que je ne bois jamais un cru sans essayer de le replacer dans un contexte précis car cela décuple mon plaisir.
Ainsi ce 2009 dégusté plusieurs fois déjà semble comme souvent avec la romanée prendre son "envol" après trois années sous verre. Le nez s'est ouvert et en plus des accents mentholés son pôle floral s'est exacerbé. On le présente souvent comme un "vin de cailloux" mais il n'est en fait jamais meilleur que lorsqu'il se livre sur une harmonie fraîche mêlant fruit blanc, fleur de vigne et très subtile salinité de milieu de bouche. Vin de race, d'altitude et de subtilité, il cousine un peu avec les Bouchères murisaltiennes ou le dessus de Genevrières ou encore avec les Chalumeaux de Puligny. Vin délicat et fluide, il se bonifiera encore sur plus de 10 ans tant sa jeunesse et son fruit sont étincelant. Une très grande Romanée! Excellent+
J'avais initié une alerte pour ce vin il y a 18 mois.
Alerte Chassagne-Montrachet
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WineBoy
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Michel Therrien- Messages : 9911
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Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Et tu l'as regoûté il y a quelques semaines: http://www.lapaulee-enligne.com/t2263-semaine-du-21-janvier-2013#31828
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8697
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Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Ce que je trouve surprenant en comparant les descriptions de Patrick et Michel, c'est que la première ne semble pas du tout mettre en relief le fait que le nez présente tout de même une panoplie de notes gourmandes (vanille, pâtisserie, beurre, pain grillé). Dégusté à une reprise seulement, j'y avais moi aussi perçu ces arômes de façon assez marquée. Je sais que Patrick est très sensible (et critique) de ces notes et suis donc un peu surpris.
Lecture différente outre-atlantique... Le long voyage marque le vin? Grande variabilité entre les bouteilles?
Lecture différente outre-atlantique... Le long voyage marque le vin? Grande variabilité entre les bouteilles?
Olivier Collin- Messages : 2468
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Une rencontre passionnante avec Jean-Louis Chave et ses vins avec, à la clé, des L'Hermitage (notez le "L" qui s'ajoute dorénavant) rouge et blanc 2010 stupéfiants (le blanc surtout) et une cuvée Cathelin 2009 superlative.
CR à venir sur MR.
CR à venir sur MR.
Invité- Invité
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Beaune 1er crue Les Sizies 2009, Domaine de Montille
Nez qui pinotte, encore très expressif, sur la cerise mûre et les fleurs. La bouche est gourmande, d'une fraicheur remarquable et d'une grande buvabilité. Je m'attendais à un vin plus structuré et ayant peut-être entamé sa phase de fermeture. Belle bouteille, c'étais ma seule malheureusement.
Bourgogne Cuvée de Noble Souche 2009, Domaine Denis Mortet
À l'ouverture, le nez est sur des arômes réduits qui vont vite s'estomper pour faire place à notes de fruits rouges et de fruits noirs, avec une touche fumée. La bouche montre des arômes de cerises noires, avec un petit côté terreux qui n'est pas déplaisant du tout. Belle finale, sur le fruit.
À 41$, cette bouteille vaut pleinement son prix.
Nez qui pinotte, encore très expressif, sur la cerise mûre et les fleurs. La bouche est gourmande, d'une fraicheur remarquable et d'une grande buvabilité. Je m'attendais à un vin plus structuré et ayant peut-être entamé sa phase de fermeture. Belle bouteille, c'étais ma seule malheureusement.
Bourgogne Cuvée de Noble Souche 2009, Domaine Denis Mortet
À l'ouverture, le nez est sur des arômes réduits qui vont vite s'estomper pour faire place à notes de fruits rouges et de fruits noirs, avec une touche fumée. La bouche montre des arômes de cerises noires, avec un petit côté terreux qui n'est pas déplaisant du tout. Belle finale, sur le fruit.
À 41$, cette bouteille vaut pleinement son prix.
Sébastien Desforges- Messages : 409
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 37
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Patrick Désy a écrit:Une rencontre passionnante avec Jean-Louis Chave et ses vins avec, à la clé, des L'Hermitage (notez le "L" qui s'ajoute dorénavant) rouge et blanc 2010 stupéfiants (le blanc surtout) et une cuvée Cathelin 2009 superlative.
CR à venir sur MR.
Est-ce qu'on va avoir 6 bouteilles de Cathelin dans le prochain CV Rhône?
Ludwig Desjardins- Messages : 5748
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Ludwig Desjardins a écrit:Patrick Désy a écrit:Une rencontre passionnante avec Jean-Louis Chave et ses vins avec, à la clé, des L'Hermitage (notez le "L" qui s'ajoute dorénavant) rouge et blanc 2010 stupéfiants (le blanc surtout) et une cuvée Cathelin 2009 superlative.
CR à venir sur MR.
Est-ce qu'on va avoir 6 bouteilles de Cathelin dans le prochain CV Rhône?
Lud,
J'ai posé la question.
Réponse: pas de CV portant sur le Rhône pour le reste de 2013-14. Les 2010 (rouge et blanc) devraient débarquer chez Signature (autour de 207$).
Pour Cathelin 2009, seulement 14 bouteilles au Québec (dont une de moins avec celle ouverte hier! ) Prix non communiqué.
Invité- Invité
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Un CR sur un vin acheté en spécial et dont j'ai pris une photo
Vignetto Bordini La Spinetta Barbaresco 2008
Rouge grenat de moyenne intensité. Nez de fruits rouges, de fleurs séchées (roses), de fruits séchés (pruneaux, abricots), un peu de cuir et d'épices. En bouche, les arômes de fruits perçues au nez y sont, tout comme le côté floral. L'intensité des saveurs est plutôt au centre du palais et la finale doucement épicée est relativement longue. Un peu sec en fin de bouche, le vin semble avoir tout ce qu'il faut pour vieillir un bon moment. Très bien, presqu'excellent.
Fait de Nebbiolo à 100%, élevage de 20-22 mois en barriques de chêne français dont la moitié de neuves, suivi de 3 mois en cuve et d'un an en bouteille. Fait 14% d'alcool.
Vignetto Bordini La Spinetta Barbaresco 2008
Rouge grenat de moyenne intensité. Nez de fruits rouges, de fleurs séchées (roses), de fruits séchés (pruneaux, abricots), un peu de cuir et d'épices. En bouche, les arômes de fruits perçues au nez y sont, tout comme le côté floral. L'intensité des saveurs est plutôt au centre du palais et la finale doucement épicée est relativement longue. Un peu sec en fin de bouche, le vin semble avoir tout ce qu'il faut pour vieillir un bon moment. Très bien, presqu'excellent.
Fait de Nebbiolo à 100%, élevage de 20-22 mois en barriques de chêne français dont la moitié de neuves, suivi de 3 mois en cuve et d'un an en bouteille. Fait 14% d'alcool.
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Hier soir, lors d'un souper entre amis :
Domaine Chantemerle Fourchaume chablis 1er cru 2010 : Fruité jaune avec une touche exotique, sur fond de crème et de coquillage au nez. Bouche de bon volume, bien concentrée, harmonieuse. Longueur correcte. Beaucoup de plaisir à prix très correct (30$). Bien, voire plus.
Selosse Le Bout du Clos grand cru extra brut champagne : Issu exclusivement d’Ambonnay. Couleur assez foncée, nez qui prend un peu de temps à se placer, comme oxydatif au début puis plus vraiment ensuite … ce n’est donc pas de l’oxydation! On y trouve du miel chaud, des fleurs fanées et un côté gâteau aux fruits (fruits confits, gâteau aux épices). La bouche est une pure merveille, large, pleine, séveuse, à la texture magnifique, suave et fine à la fois et immensément longue. Impression de plénitude. Grand vin. Superbe.
Recaredo Reserva Particular Josep Mata Capellades cava brut nature 2002 : Cuvée prestige de cette réputée maison, élevée sur lattes pendant près de neuf ans. Pas facile de passer après Selosse … Nez soufré au départ qui s’ouvrira sur des notes de fruits blancs, de liqueur d’herbes (genre absinthe) et de champignon frais. La bouche est bâtie sur la longueur, fraîche, avec de l’éclat, de la tension. Longue finale, sans impression sucrée, assez fine. Profil aromatique un peu particulier, mais très belle bouche. Très bien.
William Fèvre Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez typique sans bois apparent, sur des notes de citron frais, d’embruns marins, de crème fraîche, avec des nuances de fleur blanche et de fins effluves de poivre qui donne beaucoup de race. La bouche est très belle, vigoureuse et éclatante, avec un gras contenu procurant un aspect cylindrique. Très belle longueur, sur des notes de citron confit au sel. Excellent.
Dauvissat-Camus Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez plus discret, sur des notes de fruits jaunes mûrs, de miel fin, de fumée, avec une petite touche mentholée qui amène les convives plus vers la Côte d’Or que dans le Chablisien. La bouche est assez riche, large et d’impression satinée, tout en conservant une belle pureté. Si l’ensemble correspond moins à l’idée qu’on se fait d’un grand Chablis, la longueur est proprement réjouissante, expansive, très longue, avec quelque chose d’aérien et une fine minéralité. Un vin qui évoque plus le millésime que sa région, mais dont la longueur m’a réellement impressionné. Excellent, voire plus.
Marc Sorrel Le Gréal hermitage 2000 : Nez très parfumé, sur le cassis frais, la violette, les lardons et le poivre noir qui crie Rhône Nord! À l’aération des notes de cerise à l’eau de vie et de cacao ressortent. La bouche est juteuse, déliée, sur des notes de fruits mûrs et de viande fumée. Bonne longueur, sans être grande, avec une pointe d’amertume en final et une fraîcheur salivante. Très bien, voire plus.
Giuseppe Mascarello Monprivato barolo 2001 : Vin servi à la température de la cave qui demandera un peu de temps pour se révéler. On y trouve des fruits rouges frais (canneberge, rhubarbe), une petite touche verte, de la terre brune, puis de l’anis, du cuir, du tabac et des fleurs fanées. Ensemble intriguant, complexe, qui demande un peu d’attention. Bouche croquante, franche, assez costaude qui appelle la nourriture. L’intensité de l’ensemble, sa longueur et son caractère sont remarquables. La finale est ponctuée d’amers nobles qui procurent beaucoup de relief et témoignent de la grande concentration de ce vin qui semble encore prêt à affronter de (très!) nombreuses années de garde. Pas un séducteur né, mais un vin intense, classique qui possède quelque chose d’intemporel. Excellent, voire plus.
Domaine Chantemerle Fourchaume chablis 1er cru 2010 : Fruité jaune avec une touche exotique, sur fond de crème et de coquillage au nez. Bouche de bon volume, bien concentrée, harmonieuse. Longueur correcte. Beaucoup de plaisir à prix très correct (30$). Bien, voire plus.
Selosse Le Bout du Clos grand cru extra brut champagne : Issu exclusivement d’Ambonnay. Couleur assez foncée, nez qui prend un peu de temps à se placer, comme oxydatif au début puis plus vraiment ensuite … ce n’est donc pas de l’oxydation! On y trouve du miel chaud, des fleurs fanées et un côté gâteau aux fruits (fruits confits, gâteau aux épices). La bouche est une pure merveille, large, pleine, séveuse, à la texture magnifique, suave et fine à la fois et immensément longue. Impression de plénitude. Grand vin. Superbe.
Recaredo Reserva Particular Josep Mata Capellades cava brut nature 2002 : Cuvée prestige de cette réputée maison, élevée sur lattes pendant près de neuf ans. Pas facile de passer après Selosse … Nez soufré au départ qui s’ouvrira sur des notes de fruits blancs, de liqueur d’herbes (genre absinthe) et de champignon frais. La bouche est bâtie sur la longueur, fraîche, avec de l’éclat, de la tension. Longue finale, sans impression sucrée, assez fine. Profil aromatique un peu particulier, mais très belle bouche. Très bien.
William Fèvre Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez typique sans bois apparent, sur des notes de citron frais, d’embruns marins, de crème fraîche, avec des nuances de fleur blanche et de fins effluves de poivre qui donne beaucoup de race. La bouche est très belle, vigoureuse et éclatante, avec un gras contenu procurant un aspect cylindrique. Très belle longueur, sur des notes de citron confit au sel. Excellent.
Dauvissat-Camus Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez plus discret, sur des notes de fruits jaunes mûrs, de miel fin, de fumée, avec une petite touche mentholée qui amène les convives plus vers la Côte d’Or que dans le Chablisien. La bouche est assez riche, large et d’impression satinée, tout en conservant une belle pureté. Si l’ensemble correspond moins à l’idée qu’on se fait d’un grand Chablis, la longueur est proprement réjouissante, expansive, très longue, avec quelque chose d’aérien et une fine minéralité. Un vin qui évoque plus le millésime que sa région, mais dont la longueur m’a réellement impressionné. Excellent, voire plus.
Marc Sorrel Le Gréal hermitage 2000 : Nez très parfumé, sur le cassis frais, la violette, les lardons et le poivre noir qui crie Rhône Nord! À l’aération des notes de cerise à l’eau de vie et de cacao ressortent. La bouche est juteuse, déliée, sur des notes de fruits mûrs et de viande fumée. Bonne longueur, sans être grande, avec une pointe d’amertume en final et une fraîcheur salivante. Très bien, voire plus.
Giuseppe Mascarello Monprivato barolo 2001 : Vin servi à la température de la cave qui demandera un peu de temps pour se révéler. On y trouve des fruits rouges frais (canneberge, rhubarbe), une petite touche verte, de la terre brune, puis de l’anis, du cuir, du tabac et des fleurs fanées. Ensemble intriguant, complexe, qui demande un peu d’attention. Bouche croquante, franche, assez costaude qui appelle la nourriture. L’intensité de l’ensemble, sa longueur et son caractère sont remarquables. La finale est ponctuée d’amers nobles qui procurent beaucoup de relief et témoignent de la grande concentration de ce vin qui semble encore prêt à affronter de (très!) nombreuses années de garde. Pas un séducteur né, mais un vin intense, classique qui possède quelque chose d’intemporel. Excellent, voire plus.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8697
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Bien d'accord avec et excellent CR.
Un bon nombre a préféré Fèvre à Dauvissat sur ce grand cru et ce millésime dont moi qui, d'aileurs, voyait un corton charlemagne pour le vin de Dauvissat tandis qu'un grand cru de chablis pour celui de Fèvre
Un grand vin de champagne...........ça se sabre et bien réussi!
Un bon nombre a préféré Fèvre à Dauvissat sur ce grand cru et ce millésime dont moi qui, d'aileurs, voyait un corton charlemagne pour le vin de Dauvissat tandis qu'un grand cru de chablis pour celui de Fèvre
Un grand vin de champagne...........ça se sabre et bien réussi!
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Michel Therrien- Messages : 9911
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Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Cet aprem après la mise en terre de la mère de ma douce, en catimini dans la valise de la voiture du cousin, mon ami qui a pris la bouteille directement au domaine lors d'un précédent voyage avec un certain Ian C.
Avec le temps printanier, il a fallu le mettre sur la neige.
Un blanc dense, acidité basse, grimpant rapidement en complexité. À l'aveugle, j'aurais été sur un style Raveneau tellement il y avait de l'épaisseur. Une finale ample, multidimensionnelle et proprement magistrale avec un côté salin délicieux. 17,5-18/20
Bon repos Thérèse.
Avec le temps printanier, il a fallu le mettre sur la neige.
Un blanc dense, acidité basse, grimpant rapidement en complexité. À l'aveugle, j'aurais été sur un style Raveneau tellement il y avait de l'épaisseur. Une finale ample, multidimensionnelle et proprement magistrale avec un côté salin délicieux. 17,5-18/20
Bon repos Thérèse.
Invité- Invité
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Même si c'est hipster, j'aime bien la photo
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Patrick Désy a écrit:Cet aprem après la mise en terre de la mère de ma douce, en catimini dans la valise de la voiture du cousin, mon ami qui a pris la bouteille directement au domaine lors d'un précédent voyage avec un certain Ian C.
Avec le temps printanier, il a fallu le mettre sur la neige.
Un blanc dense, acidité basse, grimpant rapidement en complexité. À l'aveugle, j'aurais été sur un style Raveneau tellement il y avait de l'épaisseur. Une finale ample, multidimensionnelle et proprement magistrale avec un côté salin délicieux. 17,5-18/20
Bon repos Thérèse.
Une bouteille qui n'aurait pas pu être ouverte à un meilleur moment..
Bon coup Martin.
Sympathies à la famille
Invité- Invité
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Bruno Giacosa Barbaresco 1999
Un souvenir rapporté de la région en 2005.
Le nez mentholé (pâte à dents!) évoque bien la région, ainsi que ses arômes anisés, de raisin secs.
Une bouche austère, intrigante, mais élégante et fine. C'est un vin de bouffe authentique, qui a de la classe, une belle complexité, mais vraiment pas un crowd pleaser. Un beau plaisir intello, un brin janséniste! 89-90 pts
Louis Claude Desvignes Morgon Javernières Les Impénitents 2009
Si j'ai beaucoup aimé ma première bouteille de ce vin il y a un an, celle-ci m'a laissé perplexe. Un nez animal, épicé, qui évoque le Rhône sud! La bouche est dense et assez riche, de bons tanins, finale assez fraîche, mais l'ensemble est ferme et austère pour la région, avec toutefois une finale harmonieuse. À revoir dans deux ou trois ans, en croisant les doigts, mais j'ai beaucoup mieux aimé la 1ère. 89 (+?) Pts
Un souvenir rapporté de la région en 2005.
Le nez mentholé (pâte à dents!) évoque bien la région, ainsi que ses arômes anisés, de raisin secs.
Une bouche austère, intrigante, mais élégante et fine. C'est un vin de bouffe authentique, qui a de la classe, une belle complexité, mais vraiment pas un crowd pleaser. Un beau plaisir intello, un brin janséniste! 89-90 pts
Louis Claude Desvignes Morgon Javernières Les Impénitents 2009
Si j'ai beaucoup aimé ma première bouteille de ce vin il y a un an, celle-ci m'a laissé perplexe. Un nez animal, épicé, qui évoque le Rhône sud! La bouche est dense et assez riche, de bons tanins, finale assez fraîche, mais l'ensemble est ferme et austère pour la région, avec toutefois une finale harmonieuse. À revoir dans deux ou trois ans, en croisant les doigts, mais j'ai beaucoup mieux aimé la 1ère. 89 (+?) Pts
Yves Martineau- Messages : 8185
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Domaine de Trévallon Coteaux d'Aix-en-Provence Les Baux 1988
Un nez de truffes, avec un aspect pas net qui évoque les anchois
La bouche est évoluée... L'attaque est belle, souple, aux tanins fondus, avec une texture fine. Mais le milieu de bouche et la finale dégagent un goût d'iode prononcé et une amertume désagréable, qui trahissent une bouteille défectueuse. J'ai adoré les deux autres fois où j'ai bu ce vin (92 et 93 points), mais pas celle-ci, qui semble défectueuse.
André m'avait bien prévenu que les bouteilles issues de cette source étaient problématiques, mais j'ai pris une chance vu la qualité du millésime. J'ai cru comprendre que plusieurs amateurs avaient conclu qu'ils n'aimaient pas Trevallon, en se basant sur une ou des bouteille(s) similaire(s). Il serait dommage que cette impression perdure car elle était fondée sur des bouteilles défectueuses.
Un nez de truffes, avec un aspect pas net qui évoque les anchois
La bouche est évoluée... L'attaque est belle, souple, aux tanins fondus, avec une texture fine. Mais le milieu de bouche et la finale dégagent un goût d'iode prononcé et une amertume désagréable, qui trahissent une bouteille défectueuse. J'ai adoré les deux autres fois où j'ai bu ce vin (92 et 93 points), mais pas celle-ci, qui semble défectueuse.
André m'avait bien prévenu que les bouteilles issues de cette source étaient problématiques, mais j'ai pris une chance vu la qualité du millésime. J'ai cru comprendre que plusieurs amateurs avaient conclu qu'ils n'aimaient pas Trevallon, en se basant sur une ou des bouteille(s) similaire(s). Il serait dommage que cette impression perdure car elle était fondée sur des bouteilles défectueuses.
Yves Martineau- Messages : 8185
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier soir, lors d'un souper entre amis :
Selosse Le Bout du Clos grand cru extra brut champagne : Issu exclusivement d’Ambonnay. Couleur assez foncée, nez qui prend un peu de temps à se placer, comme oxydatif au début puis plus vraiment ensuite … ce n’est donc pas de l’oxydation! On y trouve du miel chaud, des fleurs fanées et un côté gâteau aux fruits (fruits confits, gâteau aux épices). La bouche est une pure merveille, large, pleine, séveuse, à la texture magnifique, suave et fine à la fois et immensément longue. Impression de plénitude. Grand vin. Superbe.
Ça fait longtemps que je n'ai pas lu un CR sur un Champagne aussi inspirant. Déjà l'étiquette de ce vin détonne! J'ai toujours un peu l'impression que les Champagnes se ressemblent tous. Dans ce cas, est-ce que c'est la faute du terroir ou du savoir faire du producteur ? Combien faut-il mettre pour goûter la différence?
Michelle Champagne- Messages : 3015
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Anselme Selosse n'est pas seul à produire sur Ambonnay. Je présume donc que, bien que le terroir soit de tout premier ordre, se soit pas mal de sa faute à lui! Pour le prix, j'imagine que ça doit se vendre aux alentours de 200$.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8697
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 39
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Michelle Champagne a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Selosse Le Bout du Clos grand cru extra brut champagne :
....... La bouche est une pure merveille, large, pleine, séveuse, à la texture magnifique, suave et fine à la fois et immensément longue. Impression de plénitude. Grand vin. Superbe.
Ça fait longtemps que je n'ai pas lu un CR sur un Champagne aussi inspirant. Déjà l'étiquette de ce vin détonne! J'ai toujours un peu l'impression que les Champagnes se ressemblent tous. Dans ce cas, est-ce que c'est la faute du terroir ou du savoir faire du producteur ? Combien faut-il mettre pour goûter la différence?
Je ne garde jamais les factures mais de souvenir près de 225$ en IP via Oenopole. Ma dernière de 3 bouteilles ...........toutes excellentes!
ps: un des 6 lieux-dits de Selosse.
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Michel Therrien- Messages : 9911
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 60
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Ca fait longtemps que je n'ai pas fait de CR, en voici un sur quelques bouteilles bues en fin de semaine:
Albert Mann, Cuvée Albert, Riesling 2011: un vin que nous avons bu en grande quantité depuis 1 an ou 2, enfin le 2010 et le 2011. Nez sur le pétrole légèrement, touche d'agrumes, une bouche fraiche, rafraichissante, assez riche, bonne longueur. Un vin que j'adore et qui fait changement comme nous buvons beaucoup de chardonnay et de sauvignon.
Volnay Taillepieds 2006, Marquis d'Angerville: Un nez sur les fruits rouges, cerises, touche d'épices, nez expressif et aromatique. La bouche est superbe, très équilibrée, des tannins encore très fermes et un brin asséchants, à peine au début mais une superbe évolution dans le verre, l'ensemble est merveilleux, très racé, fin et puissant à la fois. Tout simplement excellent. Encore très jeune.
Chateau Belair 2005, St-Émilion: un autre vin encore jeune mais qui commence à s'ouvrir passablement plus que lors de ma dernière expérience. Touche de boisé au nez, rien d'agaçant toutefois. Une bouche puissante, structurée et soyeuse aussi à la fois mais bel équilibre et bonne longueur.
Albert Mann, Cuvée Albert, Riesling 2011: un vin que nous avons bu en grande quantité depuis 1 an ou 2, enfin le 2010 et le 2011. Nez sur le pétrole légèrement, touche d'agrumes, une bouche fraiche, rafraichissante, assez riche, bonne longueur. Un vin que j'adore et qui fait changement comme nous buvons beaucoup de chardonnay et de sauvignon.
Volnay Taillepieds 2006, Marquis d'Angerville: Un nez sur les fruits rouges, cerises, touche d'épices, nez expressif et aromatique. La bouche est superbe, très équilibrée, des tannins encore très fermes et un brin asséchants, à peine au début mais une superbe évolution dans le verre, l'ensemble est merveilleux, très racé, fin et puissant à la fois. Tout simplement excellent. Encore très jeune.
Chateau Belair 2005, St-Émilion: un autre vin encore jeune mais qui commence à s'ouvrir passablement plus que lors de ma dernière expérience. Touche de boisé au nez, rien d'agaçant toutefois. Une bouche puissante, structurée et soyeuse aussi à la fois mais bel équilibre et bonne longueur.
Mario Vaillancourt- Messages : 1297
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
La Tâche 2002 - Domaine de La Romanée Conti
Le domaine de La Romanée Conti est un mythe qui fonde la qualité des vins ultimes, un nom qui fait rêver la planète vin, devant même Yquem, Ausone ou Pétrus. Il produit des vins chers, contingentés et inaccessibles à la plupart des acheteurs car tout ce qu'il distribue est immédiatement considéré comme valeur étalon et la demande dépasse plusieurs dizaines de fois l'offre qu'il met en vente. Son offre? Schématiquement 25 hectares produisant entre 80 et 130.000 bouteilles dont les prix à la propriété oscillent entre 200 et 1000 euros si l'on a la chance d'être admis comme allocataire et que l'on accepte de panacher sa commande avec mesure...
La Bourgogne a ainsi sa vitrine très haut de gamme et respecte avec ferveur sa prééminence depuis plus de deux siècles. Aujourd'hui toutefois les "amis" de Bordeaux sont parvenus à vendre des productions de plus de cent hectares plus chères que cette Romanée Conti, Ainsi aujourd'hui tous les premiers crus classés et assimilés partent des chais avec entre 20 et 30% de plus-values que la Romanée Conti produite sur moins de deux hectares. Celle-ci reste toutefois la première sur le marché de la revente et de loin...et son nom ne semble pas le moins du monde souffrir de cette concurrence de l'instant. Le Domaine serait-il au dessus des règles définies par le marché? Sans doute!
Une visite à Vosne dans les chais qui jouxtent la Saint Vivant suffit à convaincre le visiteur qu'il entre en en terre de tradition, où les excès et le superflu n'ont pas le moindre droit de cité. Permanence du style et de forme qui n'exclut pas les progrès et les évolutions ancrant également les lieux dans le présent...Les ordinateurs ne sont jamais loin de la pierre en sommes!
La Tâche est le second plus grand vin de Bourgogne après la Conti, si l'on se fie à sa réputation locale. Devant Musigny, Chambertin, Tart et Richebourg elle donne souvent tout le meilleur Bourgogne possible avec une originalité aromatique que je n'hésiterais pas à placer en tête de tous les vins de la planète, à l'égale de la merveilleuse Landonne de Guigal. Pourtant c'est un climat qui a changé. Intégrant il y a près de cent ans à sa forme originelle - qui ne mesurait qu'un peu plus d'un hectare - la quasi totalité du climat des Gaudichots. Cette terre argileuse de fin de coteau, presque plane est donc devenu plus caillouteuse, pentue et sans doute marquée par une nervosité plus fraîche à cette époque. Un choix qui certes entérinait des usages vieux de plusieurs décennies mais qui toutefois à considérablement changé la figure de ce Climat hors norme. Désormais il mesure près de 7 hectares et donne entre 15.00 et 20.000 bouteilles par an. Plus grand que Lafleur à Pomerol, aussi large que le Clos de Tart et le Clos Saint Denis, près de dix fois la petite Romanée de Liger-Belair. En sommes, ce n'est pas à proprement parler un vin rare mais un vin très "recherché". Une nuance qui plaide en sa faveur...
Les terres sombres de ce cru ferrigineux ont livré en 2002 un vin qui repositionne la nature variétale du pinot noir très en retrait. Dégusté à l'aveugle en compagnie de l'Echezeaux du même millésime, il était également beaucoup moins proche que lui de ces notes de griottes amères mêlées à la caroube qui signent la plupart du temps les vins du domaine. Ce profil d'élevage un peu saillant qui évoque fine réduction et boisé de haute qualité un peu torréfié, en même temps que vendanges entières partielles était ici totalement absent pour laisser poindre un nez de bâton de réglisse dominant. J'avoue avoir un petit instant pensé _ décidément - à la Landonne de Guigal, avant de vite revenir sur...le Chambertin! La couleur assez soutenue était rubis, de turbidité assez forte, le vin a manifestement été fort peu filtré, peut être pas assez. Ce fait donne une dimension rugueuse aux tanins en même temps qu'une imprécision aromatique étonnante que l'Echezeaux moins riche n'avait pas. Bien sûr la bouche épicée, finement mentholée et marquées par les fruits noirs mûrs et une trace verte ligneuse était complexe et longue, mais à ce niveau le flacon devrait être plus pur. Bonne bouteille toutefois qui possède la race du cru mais qui manifestement ne révèle qu'une partie du potentiel de cet immense terroir. Très bien +
Le domaine de La Romanée Conti est un mythe qui fonde la qualité des vins ultimes, un nom qui fait rêver la planète vin, devant même Yquem, Ausone ou Pétrus. Il produit des vins chers, contingentés et inaccessibles à la plupart des acheteurs car tout ce qu'il distribue est immédiatement considéré comme valeur étalon et la demande dépasse plusieurs dizaines de fois l'offre qu'il met en vente. Son offre? Schématiquement 25 hectares produisant entre 80 et 130.000 bouteilles dont les prix à la propriété oscillent entre 200 et 1000 euros si l'on a la chance d'être admis comme allocataire et que l'on accepte de panacher sa commande avec mesure...
La Bourgogne a ainsi sa vitrine très haut de gamme et respecte avec ferveur sa prééminence depuis plus de deux siècles. Aujourd'hui toutefois les "amis" de Bordeaux sont parvenus à vendre des productions de plus de cent hectares plus chères que cette Romanée Conti, Ainsi aujourd'hui tous les premiers crus classés et assimilés partent des chais avec entre 20 et 30% de plus-values que la Romanée Conti produite sur moins de deux hectares. Celle-ci reste toutefois la première sur le marché de la revente et de loin...et son nom ne semble pas le moins du monde souffrir de cette concurrence de l'instant. Le Domaine serait-il au dessus des règles définies par le marché? Sans doute!
Une visite à Vosne dans les chais qui jouxtent la Saint Vivant suffit à convaincre le visiteur qu'il entre en en terre de tradition, où les excès et le superflu n'ont pas le moindre droit de cité. Permanence du style et de forme qui n'exclut pas les progrès et les évolutions ancrant également les lieux dans le présent...Les ordinateurs ne sont jamais loin de la pierre en sommes!
La Tâche est le second plus grand vin de Bourgogne après la Conti, si l'on se fie à sa réputation locale. Devant Musigny, Chambertin, Tart et Richebourg elle donne souvent tout le meilleur Bourgogne possible avec une originalité aromatique que je n'hésiterais pas à placer en tête de tous les vins de la planète, à l'égale de la merveilleuse Landonne de Guigal. Pourtant c'est un climat qui a changé. Intégrant il y a près de cent ans à sa forme originelle - qui ne mesurait qu'un peu plus d'un hectare - la quasi totalité du climat des Gaudichots. Cette terre argileuse de fin de coteau, presque plane est donc devenu plus caillouteuse, pentue et sans doute marquée par une nervosité plus fraîche à cette époque. Un choix qui certes entérinait des usages vieux de plusieurs décennies mais qui toutefois à considérablement changé la figure de ce Climat hors norme. Désormais il mesure près de 7 hectares et donne entre 15.00 et 20.000 bouteilles par an. Plus grand que Lafleur à Pomerol, aussi large que le Clos de Tart et le Clos Saint Denis, près de dix fois la petite Romanée de Liger-Belair. En sommes, ce n'est pas à proprement parler un vin rare mais un vin très "recherché". Une nuance qui plaide en sa faveur...
Les terres sombres de ce cru ferrigineux ont livré en 2002 un vin qui repositionne la nature variétale du pinot noir très en retrait. Dégusté à l'aveugle en compagnie de l'Echezeaux du même millésime, il était également beaucoup moins proche que lui de ces notes de griottes amères mêlées à la caroube qui signent la plupart du temps les vins du domaine. Ce profil d'élevage un peu saillant qui évoque fine réduction et boisé de haute qualité un peu torréfié, en même temps que vendanges entières partielles était ici totalement absent pour laisser poindre un nez de bâton de réglisse dominant. J'avoue avoir un petit instant pensé _ décidément - à la Landonne de Guigal, avant de vite revenir sur...le Chambertin! La couleur assez soutenue était rubis, de turbidité assez forte, le vin a manifestement été fort peu filtré, peut être pas assez. Ce fait donne une dimension rugueuse aux tanins en même temps qu'une imprécision aromatique étonnante que l'Echezeaux moins riche n'avait pas. Bien sûr la bouche épicée, finement mentholée et marquées par les fruits noirs mûrs et une trace verte ligneuse était complexe et longue, mais à ce niveau le flacon devrait être plus pur. Bonne bouteille toutefois qui possède la race du cru mais qui manifestement ne révèle qu'une partie du potentiel de cet immense terroir. Très bien +
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Très intéressante lecture. Ne manque qu'une Tâche pour bien saisir le tout.
Pierre Beauregard- Messages : 3051
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Sénéjac 2009, un nez vraiment remarquable,le fruit est débordant de pureté,en bouche,encore et encore du beau fruit croquant,un vin complet, équilibré et un rqp d,exception,me rappel le fameux Cap de faugėre 2003.
Château Montus prestige 2001 dégusté avec mon tout premier cassoulet,nez légèrement réduit avec note balsamique,l'aération lui fait beaucoup de bien et allège le vin,la bouche se montre bien droite avec du tonus,les tannins sont souples et une belle longueur au final,tout à fait délicieux,comme mon cassoulet.
Château Montus prestige 2001 dégusté avec mon tout premier cassoulet,nez légèrement réduit avec note balsamique,l'aération lui fait beaucoup de bien et allège le vin,la bouche se montre bien droite avec du tonus,les tannins sont souples et une belle longueur au final,tout à fait délicieux,comme mon cassoulet.
Sylvain Gagnon- Messages : 141
Date d'inscription : 04/06/2009
Age : 58
Localisation : Anjou
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
L'excellente tenue du Clos de Fèvre, qui a été plus apprécié par une majorité que celui de Dauvissat, m'a rappelé ce coup de gueule (fort justifié) de Michel:
Je crois qu'on pourrait tenir le même discours avec les grands crus de Fèvre. Moins sexy que Raveneau et Dauvissat ... mais tellement moins chers et plus facile accessibles!
Michel Therrien a écrit:Un petit "coup de gueule" maintenant....c'est rare de ma part!
Un Domaine que l'on oublie trop souvent malgré les grands vins produits sur de grands terroirs.
Simplement voir les notations d'Allen Meadows via Burghound, les ** de la RVF, les notes incroyables de Antonio Galloni du WA régulièrement au dessus de 92 pour plusieurs crus sur les millésimes 2008-2009-2010! De plus, sa présence sur les cartes de plusieurs 3 étoiles Michelin en France.
Est-ce la facilité d'approvisionnement à la SAQ ? Pourtant on se plaint régulièrement que les grands vins bourguignons, des grands domaines, sont peu disponibles alors qu'ici avec les vins de Bruno Clair, nous pouvons avoir ce que l'on veut.
Les vignerons de Gevrey ont en haute estime Bruno Clair. Éric Rousseau n'en revenait pas que Bruno ait commandé des cuves à vinifications plus petites déjà en juin de cette année. Bruno a été un des premiers à bien voir l'effet de la coulure et du millerandage important du millésime 2012.............l'observation sur le terrain! Un vrai vigneron va à la vigne et Bruno y passe la majorité de son temps.
Je crois qu'on pourrait tenir le même discours avec les grands crus de Fèvre. Moins sexy que Raveneau et Dauvissat ... mais tellement moins chers et plus facile accessibles!
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8697
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 39
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Excellent point Vincent.
D'ailleurs, je considère le CV Bourgogne 2010 incomplet, puisqu'il ne contient aucun vin de Bruno Clair... Une aberration! On ne peut pas prétendre offrir la crème de la crème sans les vins de ce producteur.
D'ailleurs, je considère le CV Bourgogne 2010 incomplet, puisqu'il ne contient aucun vin de Bruno Clair... Une aberration! On ne peut pas prétendre offrir la crème de la crème sans les vins de ce producteur.
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Julien Martel a écrit:Excellent point Vincent.
D'ailleurs, je considère le CV Bourgogne 2010 incomplet, puisqu'il ne contient aucun vin de Bruno Clair... Une aberration! On ne peut pas prétendre offrir la crème de la crème sans les vins de ce producteur.
Je suis plutôt heureux de cet oubli puisqu'il est plus facile de mettre la main sur les vins de Bruno.
Invité- Invité
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