Semaine du 27 septembre, début de la 2e vague...

Hier, j’ai ouvert une curiosité, un vin de Jeff Carrel le Fitou La Tire 2018 habillé d’une étiquette accrocheuse déjà bien installée dans mon subconscient qui a aussitôt été libéré à la vue de cette bouteille sur les tablettes: «....je connais ça ce vin là!... ». Ben oui! Ben oui! Ben non! C’est la première fois que tu vois ce vin à la SAQ... Devant cette surprise, j’ai quand même hésité...19.95$....Bof! Je ne suis pas à une piquette près; allez up! Dans le panier. À 60% de Carignan et 40% de Syrah. Un vin à 100% de Carignan pour moins de 20$, ce n’est pas toujours heureux mais ici, la Syrah apporte un peu de structure et de complexité. Bâti sur le fruit à la texture soyeuse et la finale chaude. Le vin devient plus harmonieux avec l’air et j’avoue avoir aimé cette petite bombe du sud.

J'aime bien cette appellation, j'encave régulièrement la cuvée du domaine Lerys qui se boit très bien à 10 ans ! La question qui tue: celui-ci se situe-t-il dans la catégorie "vin nature" ?

Alain Roy a écrit:J'aime bien cette appellation, j'encave régulièrement la cuvée du domaine Lerys qui se boit très bien à 10 ans ! La question qui tue: celui-ci se situe-t-il dans la catégorie "vin nature" ?

Il y a longtemps que j’ai bu du Lerys, alors difficile pour moi de le comparer. Probablement plus nature que d’autres mais il n’y a pas le côté « funky », zéro perlant et assez de matière. Un reproche, son taux d’alcool qui se fait sentir en final heureusement compensé par un fruit généreux.

J'avais le goût de quelque chose de pas propre propre en ce temps de confinement déguisé.

Côte Rôtie Côte Brune 2009, Domaine Barge
Ouverture une heure avant.....animal, civette.....la carafe sera de mise!
La robe est cerise noire.
Premier nez de tapenade et de cassis. L'évolution apporte un peu de réglisse mais surtout du lard fumé et des cerises noires sur un fond de fleurs mauves. Un bouquet à tout le moins complexe.
La bouche est juteuse et sérieuse, de la mâche et des tannins abondants - gommeux, un ensemble puissant et charmeur. Un vin de dualité, plaisant et ancien monde. Dans un millésime opulent comme 2009, un plaisir de retrouver la tradition.
17-17,5/20.

Michel Therrien a écrit:J'avais le goût de quelque chose de pas propre propre en ce temps de confinement déguisé.

Côte Rôtie Côte Brune 2009, Domaine Barge
Ouverture une heure avant.....animal, civette.....la carafe sera de mise!
La robe est cerise noire.
Premier nez de tapenade et de cassis. L'évolution apporte un peu de réglisse mais surtout du lard fumé et des cerises noires sur un fond de fleurs mauves. Un bouquet à tout le moins complexe.
La bouche est juteuse et sérieuse, de la mâche et des tannins abondants - gommeux, un ensemble puissant et charmeur. Un vin de dualité, plaisant et ancien monde. Dans un millésime opulent comme 2009, un plaisir de retrouver la tradition.
17-17,5/20.

J’en prendrais beaucoup des pas propres comme ça!

Michelle Champagne a écrit:

Alain Roy a écrit:J'aime bien cette appellation, j'encave régulièrement la cuvée du domaine Lerys qui se boit très bien à 10 ans ! La question qui tue: celui-ci se situe-t-il dans la catégorie "vin nature" ?

Il y a longtemps que j’ai bu du Lerys, alors difficile pour moi de le comparer. Probablement plus nature que d’autres mais il n’y a pas le côté « funky », zéro perlant et assez de matière. Un reproche, son taux d’alcool qui se fait sentir en final heureusement compensé par un fruit généreux.

Merci Michelle, c'est ce que je voulais savoir: si y'a pas de funky, de fizzz (perlant) et de booze condensée ça me donne plus le goût de l'essayer !

Domaine de la Mordorée Châteauneuf-du-Pape Cuvée de la Reine des Bois 2007
Le 2007 ne fut pas distribuée au Québec, j'avais donc réussi à l'époque à faire ma première importation (très) privée, soit une caisse de 12, sans doute les seuls exemplaires dans la province.

Très puissant et concentré en 2011, j'avais hâte de constater son évolution. J'y trouve un nez discret mais plaisant de fruits noirs, anis, un peu de viande grillée. La bouche montre une puissance bien domptée, avec un fruit mûr digne du millésime, une fraicheur de bon aloi. Après deux heures il devient plus fin, très expressif, gourmand, avec une très belle longueur. Excellent vin qui entame à peine son plateau de maturité. 92-93+ pts

Yves Martineau a écrit:Domaine de la Mordorée Châteauneuf-du-Pape Cuvée de la Reine des Bois 2007
Le 2007 ne fut pas distribuée au Québec, j'avais donc réussi à l'époque à faire ma première importation (très) privée, soit une caisse de 12, sans doute les seuls exemplaires dans la province.

Très puissant et concentré en 2011, j'avais hâte de constater son évolution. J'y trouve un nez discret mais plaisant de fruits noirs, anis, un peu de viande grillée. La bouche montre une puissance bien domptée, avec un fruit mûr digne du millésime, une fraicheur de bon aloi. Après deux heures il devient plus fin, très expressif, gourmand, avec une très belle longueur. Excellent vin qui entame à peine son plateau de maturité. 92-93+ pts

Dont une qui fait toujours dodo dans ma cave.

....et celle goûtée en 2011 le fût en ta compagnie (notamment.. )

Lorsque l’on achète du Poulsard, nous ne devons pas avoir d’attentes. Il faut prendre le cépage comme il est: du vin sur le fruit rouge, facile à boire et frais. Hier, j’ai transgressé cette règle car il s’agissait d’un vin du Domaine de la Pinte Arbois, le Pinte Bien 2018. Un domaine qui jouit d’une belle réputation. Donc, je pensais me régaler....Cerise voilée de faible intensité. Le premier nez est assez désagréable et je n’arrive pas à le définir. Arômes aux rayons de la pharmacie laissant paraître une petite fraise bien timide qui grandit avec l’air mais restera bien primaire. Souple, frais et ordinaire pour 31$. Note à moi-même: ne jamais avoir d’attentes avec le Poulsard peu importe le producteur et accueillir les surprises comme un cadeau!

Château Léoville Barton St. Julien 2004
Un beau nez de cerises, cèdre et cuir. De corps moyen, avec des tanins presque fondus,le vin garde un bon tonus et la finale est harmonieuse. Le vin est équilibré, bien fait, mais il manque de profondeur et de complexité pour ce cru réputé. 88-89 pts

Michelle Champagne a écrit:Lorsque l’on achète du Poulsard, nous ne devons pas avoir d’attentes. Il faut prendre le cépage comme il est: du vin sur le fruit rouge, facile à boire et frais. Hier, j’ai transgressé cette règle car il s’agissait d’un vin du Domaine de la Pinte Arbois, le Pinte Bien 2018. Un domaine qui jouit d’une belle réputation. Donc, je pensais me régaler....Cerise voilée de faible intensité. Le premier nez est assez désagréable et je n’arrive pas à le définir. Arômes aux rayons de la pharmacie laissant paraître une petite fraise bien timide qui grandit avec l’air mais restera bien primaire. Souple, frais et ordinaire pour 31$. Note à moi-même: ne jamais avoir d’attentes avec le Poulsard peu importe le producteur et accueillir les surprises comme un cadeau!

Déception de mon côté pour le 2018. Fruité mince et peu d'éclat malgré la buvabilité indéniable et son taux d'alcool peu élevé. Moins nature que par le passé, ai-je noté aussi.

Michelle Champagne a écrit:Hier, j’ai ouvert une curiosité, un vin de Jeff Carrel le Fitou La Tire 2018 habillé d’une étiquette accrocheuse déjà bien installée dans mon subconscient qui a aussitôt été libéré à la vue de cette bouteille sur les tablettes: «....je connais ça ce vin là!... ». Ben oui! Ben oui! Ben non! C’est la première fois que tu vois ce vin à la SAQ... Devant cette surprise, j’ai quand même hésité...19.95$....Bof! Je ne suis pas à une piquette près; allez up! Dans le panier. À 60% de Carignan et 40% de Syrah. Un vin à 100% de Carignan pour moins de 20$, ce n’est pas toujours heureux mais ici, la Syrah apporte un peu de structure et de complexité. Bâti sur le fruit à la texture soyeuse et la finale chaude. Le vin devient plus harmonieux avec l’air et j’avoue avoir aimé cette petite bombe du sud.

Coup de coeur de Mathieu, la semaine dernière (épisode diffusé à partir de ce jeudi sur QUB).

Perso, j'ai du mal avec les vins de Fitou. Ma dernière expérience l'an dernier sur place avec une vingtaine de vignerons m'avait laissé perplexe. Des vins souvent rustiques et puissants. Faut avoir avoir le palais fait fort, comme dirait Mike Therrien.

Patrick Désy a écrit:
Coup de coeur de Mathieu, la semaine dernière (épisode diffusé à partir de ce jeudi sur QUB).

Perso, j'ai du mal avec les vins de Fitou. Ma dernière expérience l'an dernier sur place avec une vingtaine de vignerons m'avait laissé perplexe. Des vins souvent rustiques et puissants. Faut avoir avoir le palais fait fort, comme dirait Mike Therrien.

Ou les attendre !

Patrick Désy a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Hier, j’ai ouvert une curiosité, un vin de Jeff Carrel le Fitou La Tire 2018 habillé d’une étiquette accrocheuse déjà bien installée dans mon subconscient qui a aussitôt été libéré à la vue de cette bouteille sur les tablettes: «....je connais ça ce vin là!... ». Ben oui! Ben oui! Ben non! C’est la première fois que tu vois ce vin à la SAQ... Devant cette surprise, j’ai quand même hésité...19.95$....Bof! Je ne suis pas à une piquette près; allez up! Dans le panier. À 60% de Carignan et 40% de Syrah. Un vin à 100% de Carignan pour moins de 20$, ce n’est pas toujours heureux mais ici, la Syrah apporte un peu de structure et de complexité. Bâti sur le fruit à la texture soyeuse et la finale chaude. Le vin devient plus harmonieux avec l’air et j’avoue avoir aimé cette petite bombe du sud.

Coup de coeur de Mathieu, la semaine dernière (épisode diffusé à partir de ce jeudi sur QUB).

Perso, j'ai du mal avec les vins de Fitou. Ma dernière expérience l'an dernier sur place avec une vingtaine de vignerons m'avait laissé perplexe. Des vins souvent rustiques et puissants. Faut avoir avoir le palais fait fort, comme dirait Mike Therrien.

Comme mentionné, ce Fitou est une petite bombe de fruits, il n’est pas rustique. Un assemblage heureux avec la Syrah qui vient arrondir les coins.

Quelle est la différence entre Karim Vionnet Beaujolais-Villages 2019 et Karim Vionnet Beaujolais-Villages Du Beur dans les Pinards 2018"? Si vous connaissez la réponse, je vous demande de m’éclairer. J’ai une relation amour-haine avec Karim: j’ai détesté son Kav, trouvé son razé ordinaire et adoré son petit Beaujolais-Villages à m’en gargariser tout l’été. Et maintenant,  Du Beur dans les pinards, que dire? Presqu’un copier/coller du petit sans la pureté du fruit de ce dernier. Est-ce que cette cuvée était vraiment nécessaire?

Domaine François Cotat Sancerre Les Culs de Beaujeu 2005
Nez fruité, sur les agrumes avec des herbes fraiches. L'attaque en bouche est tendre, mais finale bien sèche, complexe et saline. Magnifique Sancerre à point et en pleine forme à 15 ans. 92-93 pts

Domaine Ponsot Bourgogne Cuvee du Pinson 2017
Parfums explosifs, un fruité gourmand, magnifique. C'est frais et tellement charmeur. Un Bourgogne exceptionnel, qui est en réalité faut de jeunes vignes de Gevrey déclassées.

El Hate Y el Garabato, Sin Blanca 2006, Arribes: J'adore ce produteur qui produit des vins de cette région remplies de vieilles vignes à la frontière du Portugal et de l'Espagne. Une région sauvage et intense qui suit le Douro le long de la frontière. 100% Juan Garcia.

Couleur rubis écarlate, saturation moyenne plus. Nez plein de fruits, écorce d'arbre, pierre humide, salin. La bouche montre la beauté du terroir, beaucoup de fruit encore mais sans que le vin semble fruité, avec un support de tannins rustiques, minéralité, écorce d'arbre, belle finale sur les amers de chocolat. Plus le vin s'ouvre plus les éléments se délient pour montrer plus de finesse. 16.5/20

Burmester 20 ans, Enbouteillé 1989: J'adore marcher dans Porto et découvrir ces petits magasins de légumes frais du jours qui collectionnent les Porto.  C'est évident qu'ils n'offrent pas les conditions de gardes idéales mais si l'ont sait reconnaitre les aubaines et les bouteilles qui n'ont pas trop souffert, on trouve encore des bijoux à bons prix.  Le 20 ans de Burmester se vend environ 40-45 euros et j'ai payé 30 pour une bouteille qui a vieillit 30 ans.

Bu sur 3 jours, le vin continue de gagner en complexité.  Tout les employés de Quevedo avec qui j'ai partagé on trippé.  On a la complexité des 20 avec la rondeur d'un vieux rubis.  Bonne quantité de dépôts au fond de la bouteille.  Un vieux Porto non filtré continue de vieillir, c'est plus lent mais si l'on est patient, on est récompensé! 17,5/20+

Domaine du Collier Saumur La Charpentrie 2014

Superbe nez floral, ample et très fin, des notes de poire pochée ressortent. Grande tension en bouche, c’est ample et puissant, très racé. Un vin complet mais encore en devenir qui a tout pour lui, le temps doit faire son œuvre pour que l’ensemble se fonde davantage, il lui manque encore la plénitude des très grands blancs. 93

Plusieurs événements à fêter ce week-end, alors j’ai débuté les festivités avec un petit Côtes-du-Rhône 2007 du Château de Fonsalette. Très honnêtement, si j’avais quelques bouteilles en cave (lire Yves..) j’en ouvrirais une cette semaine. Rouge nebbiolo au disque orangé. Un nez d’une incroyable complexité, Paf! Me voilà entrée aux épices d’Anatol où s’ajoutent le poivre blanc, la lavande, les fraises compotées. Sans problème, j’aurais volontiers resté à ce stade. Pas besoin d’autres choses que de humer ce nectar hors norme. Sans me douter que ce nez basculerait allègrement en bouche et remplirait mes papilles de joie avec cette petite attaque de fraises sucrées et veloutées complices d’une acidité bienveillante. Tellement épicé au nez et en bouche, je suis sans mot...Ma dernière bouteille et j’ai vraiment « trippée »! Merci Michel pour ton CR inspirant et mention spéciale à Emmanuel, un magicien!

Merci Michelle.
Bien hâte de lire Yves.....il doit en avoir au moins 6 à la cave!

En Barberon 2007, pinot noir, Côtes du Jura, S.Tissot, acheté en 2010, 35$.

Pnp. Le bouchon très friable me rend la tâche impossible de l'ouvrir sans dégâts même avec le bilame, donc décanté et remis en bouteille.
La robe est quelconque: orangée, brouille, avec collet tuilé et liséré transparent. Le bouquet est explosif et je dirais que ça pinote intensément le tertiaire avec ces arômes puissants mais agréables de truffes et de champignons. Le fruit n'est pas en reste, je perçois très bien en compagnie les petites baies rouges fraîches. Elles se déploient davantage avec les minutes qu'elles passent dans le verre à se faire tournoyer. Le bouquet envoûte.

En bouche, ma première impression est que le nez l'emporte sur la bouche. Prise 2: entrée légère sur texture fofolle (aérienne), puis le fruit est tout fait là, rouge, cuit et un brin sucré. Une vivacité un petit peu trop fière et de doux amers complètent le rendez-vous. La finale me laisse des arrières-goûts spéciaux du genre tertiaire de sous-bois et de champignons qui chaque fois me laissent perplexe car je n'arrive pas à déterminer si c'est un plus ou un moins pour moi niveau plaisir. Mais une chose est sûre c'est que globalement j'en ai avec ce vin ouvert sans attente. Ça ne fait pas jeune mais c'est très en forme, c'est particulier mais savoureux, harmonieux et frais. Pour moi c'est très pinot noir affirmé d'automne avec ce mélange de feuilles mortes, de baies rouges et de soleil qu'il me rappelle en bouche. Avec la bouffe il s'avère un excellent compagnon et malgré ma perplexité,j'avoue, il m'a eu !

Lendemain: bouquet demeurant explosif, plus terreux et épicé (cannelle) et encore ce fruité intrigant. en bouche, rarement ai-je été en face d'un tel pinot noir, je ne sais comment le décrire, il me déstabilise. Je crois que c'est le tertiaire...c'est loin d'être grand mais sérieux j'aime ça, ça se boit facilement et encore une fois avec la bouffe c'est #1.


Château des Rontets Pouilly-Fuissé Clos Varambon 2017

Pnp. Or jaune quand même soutenu (c'est pas pâlotte). Bouquet intrigant, séduisant, sur le fruit jaune, le citron, paille au soleil, bois, cassonade, cire...Ça se voyait à l'oeil, l'entrée est franche sur une texture dodue et caressante. En milieu le fruit, luxuriant, s'imprègne aux parois du palais avec une petite pointe sucrée des plus agréables. La finale présente la structure du vin avec sa vivacité et ses nobles amers emmitouflant ce superbe fruit. Effectivement, un très beau blanc !

Hého les amis, navré de vous décevoir, mais je n'en ai que deux en cave!

Beau cr Michelle, as-tu ouvert d'avance ou simplement versé?

Alain Roy a écrit:
En Barberon 2007, pinot noir, Côtes du Jura, S.Tissot, acheté en 2010, 35$.

Pnp. Le bouchon très friable me rend la tâche impossible de l'ouvrir sans dégâts même avec le bilame, donc décanté et remis en bouteille.
La robe est quelconque: orangée, brouille, avec collet tuilé et liséré transparent. Le bouquet est explosif et je dirais que ça pinote intensément le tertiaire avec ces arômes puissants mais agréables de truffes et de champignons. Le fruit n'est pas en reste, je perçois très bien en compagnie les petites baies rouges fraîches. Elles se déploient davantage avec les minutes qu'elles passent dans le verre à se faire tournoyer. Le bouquet envoûte.

En bouche, ma première impression est que le nez l'emporte sur la bouche. Prise 2: entrée légère sur texture fofolle (aérienne), puis le fruit est tout fait là, rouge, cuit et un brin sucré. Une vivacité un petit peu trop fière et de doux amers complètent le rendez-vous. La finale me laisse des arrières-goûts spéciaux du genre tertiaire de sous-bois et de champignons qui chaque fois me laissent perplexe car je n'arrive pas à déterminer si c'est un plus ou un moins pour moi niveau plaisir. Mais une chose est sûre c'est que globalement j'en ai avec ce vin ouvert sans attente. Ça ne fait pas jeune mais c'est très en forme, c'est particulier mais savoureux, harmonieux et frais. Pour moi c'est très pinot noir affirmé d'automne avec ce mélange de feuilles mortes, de baies rouges et de soleil qu'il me rappelle en bouche. Avec la bouffe il s'avère un excellent compagnon et malgré ma perplexité,j'avoue, il m'a eu !

Lendemain: bouquet demeurant explosif, plus terreux et épicé (cannelle) et encore ce fruité intrigant. en bouche, rarement ai-je été en face d'un tel pinot noir, je ne sais comment le décrire, il me déstabilise. Je crois que c'est le tertiaire...c'est loin d'être grand mais sérieux j'aime ça, ça se boit facilement et encore une fois avec la bouffe c'est #1.


Château des Rontets Pouilly-Fuissé Clos Varambon 2017

Pnp. Or jaune quand même soutenu (c'est pas pâlotte). Bouquet intrigant, séduisant, sur le fruit jaune, le citron, paille au soleil, bois, cassonade, cire...Ça se voyait à l'oeil, l'entrée est franche sur une texture dodue et caressante. En milieu le fruit, luxuriant, s'imprègne aux parois du palais avec une petite pointe sucrée des plus agréables. La finale présente la structure du vin avec sa vivacité et ses nobles amers emmitouflant ce superbe fruit. Effectivement, un très beau blanc !

Tu devrais faire des Crs de blancs plus souvent!