Semaine du 3 août 2014

Quelques informations pour nourrir tes réflexions, Yves

Cos d'Estournel 2001
Assemblage 55% cabernet sauvignon, 45% merlot
Elevage 80% barriques neuves
Rendement 35hl/hectare
Alcool 13%

Cos d'Estournel 2002
Assemblage 58% cabernet sauvignon, 38% merlot, 3% cabernet franc, 1% petit verdot
Elevage 80% barriques neuves
Rendement 33 hl/hectare
Alcool 13,5%

Étonnant Daniel, car l'élevage parait très différent.  

Les conditions climatiques qui ont régné sur le nord Médoc au  mois de septembre 2002 jusqu'aux vendanges ont donné des baies petites, concentrées et même légèrement desséchées, il y a plus de matière dans le 2002 que dans le 2001, le même élevage sera mieux supporté.
De plus le Merlot est plus sensible que les deux Cabernets au bois neuf.

Patrick Essa a écrit:Mâcon Les Combettes 2010 - Guillot-Broux: étonnante bouteille que ce vin dynamique et frais que l'on pourrait aisément positionné sur un terroir élevé du Beaunois. Floral, pur et élégant pour un vin sans quasiment de soufre ajouté. Cela donne à réfléchir...

Ce Cr m'a intrigué et comme je suis une femme facile...j'ai acheté un 6 pack du millésime 2011. J'ai ouvert ma première bouteille hier. De couleur or trahissant son élevage en fût chêne, le nez est très délicat, une pointe d'agrume, de coing et de fleurs blanches. La bouche est moelleuse sans être grasse, l'acidité est basse mais présente. Ce qui vient nous "flabergaster"  c'est la rétro; nous avons l'impression de mordre dans un muguet qui nous laisse sur une finale noisette.  Vin de bouffe assurément. Pour ma part, je n'ai pas l'occasion de boire ce type de vin souvent. Encore une fois, le chardonnay nous démontre qu'il a plusieurs facettes. Belle découverte!

Deux vins dégustés et bus avec des fromages lors d'un repas dans le nord de la France (25/07/2014)

Saint Emilion : Larcis Ducasse 2006
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine. Le nez est expressif et séduisant, avec des arômes de cerises noires, de mûres, d’épices douces, agrémentés de notes florales, et d’élevage pas encore entièrement fondu en retrait. La bouche est veloutée, les tannins fins et mûrs sont enrobés par une chair élégante, et se trament dans un corps fuselé bien dessiné, souligné par des fruits avenants. La finale est allongée, d’un bon maintien ( tannins plus fermes et crayeux), élancée, très fraîche ( acidité un rien vive) mise en valeur par les saveurs révélées à l’olfaction. Note potentielle 16, note plaisir 15,5. A attendre 4 à 5 ans.

Saint Emilion : Pavie Macquin 2004
La robe est profonde, de teinte sanguine au bord du disque, le bouquet net et intense, évoque les cerises mûres, la boite à épices, les truffes noires, avec des notes de cassis et très légèrement réglissées ; l’élevage discret n’est pas encore complètement fondu. La bouche est très veloutée en attaque, les tannins sont habillés par une chair bien formée, qui offre un plaisant velouté de texture dans un centre plein, sphérique et puissant (dans le contexte du millésime) rehaussé de fruits gourmands. La finale est longue, énergique, tout en conservant une agréable douceur tactile, fraîche et savoureuse (fruits, épices, truffe, notes florales) . Noté 17, note plaisir 16,5. Plateau de maturité dans trois à cinq ans,selon le stockage.

Bonjour Daniel,

Comment allaient ces vins avec les fromages et, de quels types ces derniers?

Essentiellement du Saint Nectaire, et d'autres fromages pour ceux qui buvaient du Champagne. Mais pas de recherche pointue d'accord mets/vins. Du traditionnel! D'ailleurs il faudrait dans un grande majorité des cas préférer les vins blancs aux vins rouges avec le fromage. Conséquence, il n'y a plus beaucoup de place pour les vins rouges dans un repas.

Clos des Papes Châteauneuf-du-Pape 2004
À l'ouverture, un nez expressif de confiture de mûres, avant que le kirsch et l'anis ne s'installent.
La bouche est large, ample, assez puissante. Il n'est pas gourmand mais un peu austère, racé, avec une finale sur les herbes de Provence. Un beau Châteauneuf de style traditionnel, qui n'a toutefois pas la profondeur des meilleurs vins de la propriété. 91 pts

Merci, Yves, pour ton commentaire, je vais attendre un peu plus mes  2004 de Clos des Papes, que je prévoyais de goûter prochainement.

Fin de repas du 25/07/2014 autour d'un Cheese-cake aux framboises et aux groseilles, charlotte aux framboises et aux groseilles, et sabayon aux framboises et aux groseilles.

Loire : Vouvray : Clos du Bourg : demi-sec 2005
Le vin a été mis en carafe trois heures avant la dégustation
La robe offre une teinte or pale, avec des reflets or. Le bouquet intense et séduisant évoque le coing, la poire, la verveine, le tilleul avec des notes fumées et de légères truffes blanches. La bouche est presque grasse, riche très veloutée, pleine, dense, avec une sensation de fraîcheur bien présente dans un milieu de bouche, très aromatique, qui s’accentue tout en étant bien intégrée avec des constituants du vin dans une longue finale, précise, pure, harmonieuse, soulignée par les saveurs décelées  à l’olfaction, et ponctuée par de nettes notes salines et calcaires. Noté 17, note plaisir 16,5. Peut encore être attendu en toute tranquillité.

Arbois : Vin de Paille : Martin Faudot
La robe est ambrée, le nez est expressif avec des arômes d’oranges un peu confites, de dattes, de safran et de curry. La bouche est assez énergique, en attaque, le vin se développe plus osseux que charnu, dans un centre assez parfumé, marqué par une sensation d’acidité un peu vive qui se prolonge dans une finale qui vaut par sa persistance aromatique, mais qui reste limitée par un manque de chair et de dimension. Noté 13, même note plaisir.

White Zinfendel 2012, Gallo Family, cadeau, 11.75$.

Cadeau d'une invitée à mon dîner, je m'en prends un p'tit verre à l'apéro: mais c'est moelleux ce petit rosé ! Je me le réserve pour après un bon repas arrosé d'un Teurons 2009 de R.Trapet: ex-cel-lent ! Sans farce ! Même que ça doit être super avec un dessert style crème brulée !