Dégustation Raveneau 2010

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Les prix au Québec sont tout sauf élastiques! Mais tu as raison Francis de nous ramener à l'essentiel.

C'est que j'incluais dans l'équation mon coût d'opportunité! Une nuit de sommeil, ça vaut cher!

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Certes, Ludwig, tu n'as pas dit ça ... mais tu laisses sous-entendre qu'ils font cette dégustation parce que c'est plus payant que de vendre les vins à la SAQ. Je ne suis pas sûr que l'écart de revenus soit matériel à la fin de l'année sur les résultats de l'entreprise (quelques dizaines de dollars par bouteilles, fois une caisse et demie ...). À noter que je dis cela en ne connaissant aucunement la profitabilité de l'entreprise ...

Plutôt que d'y voir une tentative de presser le citron, j'y voyais une volonté de donner accès à ces vins si convoités ... mais bon, peut-être suis-je trop naïf et que, la main prétendument invisible, l'est à mes yeux.

Ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire, je me suis probablement mal exprimé. Je voulais tout simplement dire qu'à 175$ par personne, passé un certain nombre de personnes par bouteilles, et bien l'organisateur se fait une bonne marge. Mais bon, je suis d'accord que ce n'est pas ce qui est déterminant pour l'agence dans les revenus annuels. Quoique pour certaines gérées de manière plus "familiale", c'est peut-être fort intéressant d'un point de vue financier.  

Ceci dit à 11 par bouteille, si je n'avais pas été à l'extérieur ce jour-là, j'aurais été fort tenté. Même si je ne suis pas un grand fervent de ce genre d'événement à la base.

Est-ce qu'il reste de la place disponible? Si oui, comment s'inscrire?

C'est un sujet vraiment délicat... Ce qui m'a gêné dans le tout c'est le double discours autour de l'événement. La première rumeur que j'ai eu de l'événement était quelque chose de petit, neuf personnes par bouteille max, pour le trip. Le courriel officiel parlait de faire déguster ces vins au plus grand nombre possible (ce qui est louable... si on baisse le prix de dégustation en conséquence) en étant très précis sur le prix mais pas du tout sur le nombre de personnes par bouteille servie.

Et puis - chose que je ne fais pratiquement jamais - j'ai calculé... le prix des vins, le prix demandé, le nombre de participants pouvant être 9, 10, 11, 12 par bouteille servie... Devant l'incertitude, j'avoue que j'ai tout simplement décroché.

Ce qui me gêne c'est la confusion des genres... je n'ai rien contre les dégustations commerciales - annoncées avec liste de distribution at large, un prix et un nombre de participants clairement indiqué - mais j'avais comme la mauvaise impression qu'on voulait faire passer le tout pour le genre de soirée que Karl Duval et Yves Martineau organisent cette semaine autour de Grange des Pères (verticale (!) de plus ou moins 13 millésimes pour 9 personnes offerte à plus ou moins 125$ par personne).

Mais bon, j'ai depuis longtemps la réputation d'être très ou trop critique...

Entre 9 et 11 personnes, je ne crois pas qu'on puisse conclure à une inflation effrénée ni à une recherche éhonté du profit sous un couvert d'angélisme et de partage... Imagine seulement si le prix demandé pour cette dégustation avait été de 75$. Ils auraient fait bien plus de malheureux que d'heureux.

De plus, la comparaison entre Yves et Oenopole me parait, disons...boiteuse?

Comme souvent sur le web, on prend ce que quelqu'un écrit et on y lit ce qu'on veut bien. Où ai-je dit que c'était "une recherche éhontée du profit"? J'avais pourtant bien pris la peine d'indiquer ma position dès le départ : c'est un sujet délicat...

Imagine seulement si le prix demandé pour cette dégustation avait été de 75$. Ils auraient fait bien plus de malheureux que d'heureux.

Selon cette logique, pourquoi ne pas demander 500$ par personne? Tu fera encore plus d'heureux!

La comparaison avec Karl et Yves est effectivement boiteuse : c'est infiniment plus difficile de réunir une pareille verticale de Grange des Pères!

 

Hého, pas question que je vous fournisse des huitres moi!!

Pour Grange des Pères, mon seul mérite aura été d'harceler Karl Duval pendant deux ans, puis de dénicher quelques perles manquantes (dont le 1994  ).

Karl et Yves, donc... correction apportée!

Olivier Collin a écrit:Comme souvent sur le web, on prend ce que quelqu'un écrit et on y lit ce qu'on veut bien. Où ai-je dit que c'était "une recherche éhontée du profit"? J'avais pourtant bien pris la peine d'indiquer ma position dès le départ : c'est un sujet délicat...

Imagine seulement si le prix demandé pour cette dégustation avait été de 75$. Ils auraient fait bien plus de malheureux que d'heureux.

Selon cette logique, pourquoi ne pas demander 500$ par personne? Tu fera encore plus d'heureux!

La comparaison avec Karl et Yves est effectivement boiteuse : c'est infiniment plus difficile de réunir une pareille verticale de Grange des Pères!

Un "disclaimer" au début d'un message à l'effet qu'un sujet est délicat ne garantit pas qu'on ne puisse remettre en question les idées qui y sont véhiculées. Bien sûr que tu n'as pas écrit que la démarche laissait transparaître une recherche éhontée du profit, je faisais dans l'hyperbole. Ça rend les conversations sur le Web plus animées et intéressantes!

Tu parles de double discours. Tu parles comme si Oenopole voulait faire passer une soirée en réalité commerciale pour une petite soirée cool entre amis juste pour le plaisir et le privilège de déguster des vins rares. Une soirée commerciale? Pour 9 bouteilles de vin et 11 personnes? Ou 18 et 22, je ne sais trop... Je ne l'ai vraiment pas perçu comme tel. Je vois là une initiative intéressante d'Oenopole. Une initiative que très peu d'autres agences aurait prise, selon moi. Peut-être que je suis naïf mais je n'ai pas vu là de double discours.

Olivier Collin a écrit:C'est un sujet vraiment délicat... Ce qui m'a gêné dans le tout c'est le double discours autour de l'événement. La première rumeur que j'ai eu de l'événement était quelque chose de petit, neuf personnes par bouteille max, pour le trip. Le courriel officiel parlait de faire déguster ces vins au plus grand nombre possible (ce qui est louable... si on baisse le prix de dégustation en conséquence) en étant très précis sur le prix mais pas du tout sur le nombre de personnes par bouteille servie.

Et puis - chose que je ne fais pratiquement jamais - j'ai calculé... le prix des vins, le prix demandé, le nombre de participants pouvant être 9, 10, 11, 12 par bouteille servie... Devant l'incertitude, j'avoue que j'ai tout simplement décroché.

Ce qui me gêne c'est la confusion des genres... je n'ai rien contre les dégustations commerciales - annoncées avec liste de distribution at large, un prix et un nombre de participants clairement indiqué - mais j'avais comme la mauvaise impression qu'on voulait faire passer le tout pour le genre de soirée que Karl Duval et Yves Martineau organisent cette semaine autour de Grange des Pères (verticale (!) de plus ou moins 13 millésimes pour 9 personnes offerte à plus ou moins 125$ par personne).

Mais bon, j'ai depuis longtemps la réputation d'être très ou trop critique...

J'ai du mal à te suivre parfois (et c'est pour le mieux, j'imagine ), mais pour un gars qui, comme moi, a passé une nuit complète sous la pluie afin de mettre la main sur UN exemplaire de chaque cru, je vois mal comment passer à côté d'une occasion semblable! Te connaissant, t'es certainement pas à 50$ près pour du Raveneau...

Et bien moi, j'ai un Raveneau Butteaux 2001 de trop, gracieuseté de Champlain Charest @ 150$. Par MP, au premier arrivé.

Julien Martel a écrit:Et bien moi, j'ai un Raveneau Butteaux 2001 de trop, gracieuseté de Champlain Charest @ 150$. Par MP, au premier arrivé.

C'est pour ça qu'il fut vendu. Millésime atypique à Chablis...

Julien Martel a écrit:Et bien moi, j'ai un Raveneau Butteaux 2001 de trop, gracieuseté de Champlain Charest @ 150$. Par MP, au premier arrivé.

Belle prise!

À 100$, je te le prends

Ian Champagne a écrit:

Julien Martel a écrit:Et bien moi, j'ai un Raveneau Butteaux 2001 de trop, gracieuseté de Champlain Charest @ 150$. Par MP, au premier arrivé.

C'est pour ça qu'il fut vendu. Millésime atypique à Chablis...

Mais pas inintéressant, au contraire!

J'ai aimé les 2001 de Raveneau que j'ai goûté, notamment Valmur, il y a trois ans, qui m'avait impressionné. Le style est plus opulent qu'à l'ordinaire. Limite botrytis, mais sec. Une acidité fragile et une personnalité finement oxydative qu'on peut arriver à aimer. En ce sens, Ian a raison: c'est atypique.

Patrick, j'ai pour une rare fois enlevé une partie de ton message car il y avait un autre commentaire d'une rare mesquinerie. C'est lassant, ce manque de contrôle et ces attaques.

Te trouve sévère, Yves. Même un peu mou, comme un sancerre 2009. On voit bien que tu ne viens pas de Mtl Nord comme Therrien...

Il faut savoir appeler un chat un chat et voir la flagornerie où il y en a.

Aucun manque de contrôle, sache le bien.

C'était surtout l'autre phrase, sujet sur lequel tu es mal placé pour parler et qui n'a aucun lien avec cette discussion.

 Content de savoir que Daniel T. sera avec nous ce soir!

Yves Martineau a écrit:C'était surtout l'autre phrase, sujet sur lequel tu es mal placé pour parler et qui n'a aucun lien avec cette discussion.

C'est à la base ce qui explique le petit élan de flagornerie du professeur.

Anyway...

Bien hâte à ce soir!

Raveneau, c'est grand! Voilà tout!

Superbe dégustation! De la haute voltige. Même Valmur, qui boudait dans son coin, a fini par se livrer en fin se soirée.

Encore sur mon nuage, je vais en profiter pour jeter quelques lignes.

Mes attentes étaient forcément grandes face à cette dégustation … et elles ont été dépassées! Les vins ont été servis à bouteille découverte, selon l’ordre proposé par Bernard Raveneau. Les vins ont été ouverts environ une heure avant le service et seul le Clos a été carafé puis remis en bouteille.

Raveneau chablis 2010 : Nez ouvert, finement exotique, sur des notes de mangue, de yogourt et de fougère. La bouche montre une richesse maîtrisée, du fond et une jolie texture. Finale nette, de bonne longueur, aux accents fumés. Déjà, on sent la patte du domaine dans ce vin texturé et éclatant. Bien, voire plus.

Raveneau Forêts chablis 1er cru 2010 : D’abord un peu réduit, sur la laine mouillée. Nez sur les fruits blancs, avec des tonalités florales et de crème fraîche. Bouche à la fois déliée et tonique, assez riche, dotée d’un grain suave. Finale fraîche, mais charmante, sur des notes de craie humide. Très bien.

Raveneau Monts Mains chablis 1er cru 2010 : Nez expressif, dans un épicé sur la cannelle, le poivre blanc, la pêche blanche et le jasmin. La bouche est tout en contraste par rapport au nez. Elle se montre tendue comme un arc, serrée et puissante, très vigoureuse. Vin à la fois solaire et sec, la bouche a un réel impact. Longue finale serrée. Très bien, voire plus dans le temps.

Raveneau Butteaux chablis 1er cru 2010 : Profil plus classique, moins expressif aussi, sur des notes d’agrumes frais, de fruit blanc, de menthol et de coquillage. Bouche juvénile, svelte et éclatante. Acidité plus sentie et vin bâti sur la longueur. Le grain est moins suave, on le sent davantage sur la réserve, mais quelle énergie et quelle longueur. Deuxième souffle en bouche et finale salivante … Une finale de grand vin ! Excellent, voire plus, même si un peu cistercien en l’état.

Raveneau Montée de Tonnerre chablis 1er cru 2010 : Nez de mandarine, de fumée et de coquillage. Bouche plus large, le grain parle de la concentration du vin, avec un aspect finement visqueux (je sais que ça paraît antinomique, mais je ne trouve pas mieux). Vin de grande longueur, avec un excellent niveau de détail, un caractère cristallin et de la race, mais … comment dire … j’en attendais davantage je crois. Très bien, voire plus ?

Raveneau Chapelot chablis 1er cru 2010 : Nez plus réservé, mais profond et détaillé, complexe, sur des notes d’ananas frais, de citron, de poivre blanc, de fougère et de jasmin. Bouche superbe même si plutôt réservée aromatiquement, élancée, gracieuse, au grain tactile, mais dotée d’une grande fraîcheur qui dégage une impression aérienne. Finale minérale, finement saline. Du niveau d’un grand cru. Superbe.

Raveneau Blanchot chablis grand cru 2010 : Nez ouvert, généreux, sur des notes typiques de crème fraîche, de citron confit au sel et d’embruns marins. La bouche est déliée, plaisante, de bon volume et doté d’un grain tactile. Superbe longueur, pour ce vin à la fois fin et savoureux, tellement plaisant aujourd’hui. Me semble moins complexe et racé que Chapelot ou moins long et structuré que Butteaux, mais avec un supplément de texture toutefois ! Excellent.

Raveneau Valmur chablis grand cru 2010 : Nez plus réservé, sur des notes de menthol, de fumée et de fruit blanc. Bouche serrée, athlétique, peu parlante en l’état. On sent une structure vigoureuse, une réelle concentration et une longue finale puissante, mais le tout se livre sans concession pour l’heure, avec une chair et une gamme aromatique en retrait. Impression très sèche, masculine. Vin rigoureux, difficile d’accès, impressionnant plus qu’émouvant. Excellent, voire plus, mais dans de longues années.

Raveneau Clos chablis grand cru 2010 : Je n’ai qu’un mot sur ma feuille : sidérant ! Nez profond, détaillé, mais on sent une réserve certaine. Bouche large, séveuse, avec de la mâche, mais un réel raffinement de grain. Impression d’harmonie, de plénitude malgré l’insolente jeunesse de ce vin (et j’ai eu la même impression sur un Clos 2005 bu il y a quelques semaines). Grand vin. Pourrait passer pour un Chevalier-Montrachet je crois. Un des tout grands blancs que j’ai pris en jeunesse. Sublime.

Quelques constats :
- Raveneau fait des vins tactiles, au grain suave, très poli. C’est, à mon sens, le signe le plus distinctif des vins du domaine.
- Bernard Raveneau avait raison quant à l’ordre de service (!!!) alors que j’ai sourcillé au départ en ne voyant pas le Montée de Tonnerre servi en dernier de la première vague.
- Quel vin ce Clos … la perfection faite vin jeune. Rien à demander de plus chez un jeune Chablis.
- Butteaux et Valmur, même combat … mais je crois avoir préféré Butteaux !
- Chapelot est ma surprise de la soirée.
- J’aurais bu boire, et ce sans effort, une bouteille de Blanchot, comme ça, subrepticement. Quel régal !
- Butteaux est un excellent trait d’union entre les premiers crus de la rive gauche (dont il fait partie) et ceux de la rive droite.

Jolie compte rendu, merci, ca donne soif!

J'avais beaucoup apprécier le Valmur dernièrement, après 3 heures d'ouvertures... plus charmeur et moins stricte.

J'ai participé à la deuxième soirée, soit le 12 décembre. Voici le lien de mon CR pour les intéressés:

http://lefrancbuveur.com/profil-de-producteur/soiree-raveneau-chez-oenopole/

Merci Ian pour le CR.

Merci Ian et Vncent, c'est un plaisir de vous lire.

Ian, ton cr m'a rappelé que le mien était du alors je me suis à la tâche.


Dégustation Raveneau 2010 chez Oenopole

François Raveneau Chablis 2010
Un joli nez typé, avec ses accents citronnés, une nuance envoûtante presque truffée. La bouche est élégante, dans un style assez léger, bien sec. Une belle qualité pour un Villages. 89 pts

François Raveneau Chablis 1er Cru Les Forêts 2010
Un nez réduit au départ, pas très agréable, mais cet aspect avait disparu quand j’y suis retourné, révélant des notes crémeuses. La bouche est sèche, iodée, minérale et racée, avec une jolie finale en finesse. Très bien. 91 pts

François Raveneau Chablis 1er Cru Montmains 2010
Un nez crémeux avec des notes grillées, d’allumette qu’on vient de craquer. Très belle bouche, assez riche, droite mais grasse, minérale. Un très beau Chablis, distingué, fin et subtil. 92 pts

François Raveneau Chablis 1er Cru Butteaux 2010
Encore un nez crémeux (crème patissière) à l’ouverture, plus citronné par la suite. C’est un vin long et complet, très sec, austère et droit. Il n’est pas charmeur, mais c’est un vin intellectuel, sérieux, envoûtant. 92-93 pts

François Raveneau Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2010
Un nez discret, épicé et subtil. La bouche est bien fraiche, presque tendre, c’était au début le moins minéral, mais de belles nuances salines me sont apparues bien nettement par la suite. La finale est élégante et de bonne longueur. C’est un excellent vin, subtil, qui fut toutefois une relative déception tant j'attendais le voir dominer les autres premiers crus. 92-93 pts

François Raveneau Chablis 1er Cru Chapelot 2010
Un nez plus floral, citronné, avec de fines nuances de menthe fraîche et d’épices, wow! La bouche est dense, large, c’est un vin complet et long, très minéral, superbe! Surpris par l’ordre de dégustation proposé (suggéré par le domaine), la sagesse de mettre celui-ci en dernier nous est parue très évidente. Le meilleur premier crû ce soir là. 93+ pts

François Raveneau Chablis Grand Cru Blanchot 2010
Un nez d’amandes grillées, avec de typiques arômes de citron. La bouche est plus tendre, il paraissait même un brin mou au début, après le dynamique Chapelot, mais la finesse et la prestance du grand cru a fini par s’imposer. C’est un vin aérien, très complexe, avec une longueur magnifique, étonnante pour un vin qui paraissait léger au premier abord. Il m’a envoûté par son élégance, sa texture caressante et ses subtils accents salins. 95 pts

François Raveneau Chablis Grand Cru Valmur 2010
Un nez très expressif, complexe, avec du citron, un coté iodé, qui évoque les coquillages, une pointe d’allumette grillée. La bouche est très serrée, dense et puissante. Le vin est austère, salin, très long, avec une impression de puissance retenue qui est presque intimidante! Il se livre moins que les deux autres grands crus, mais quel potentiel! 94-96 pts


François Raveneau Chablis Grand Cru Les Clos 2010
Un nez discret, envoûtant, avec de fines nuances citronnées et épicées. La bouche est plus finement ciselée que Valmur, avec moins de puissante brute mais une élégance supérieure. C’est un alliage de dentelle et de puissance maitrisée, d’une longueur interminable. Il est très concentré certes, mais tellement fin, avec une subtile salinité. C’est un très grand vin, sans doute le plus grand Chablis que j’ai dégusté. 97 pts