Semaine du 9 août

Domaine François Lamarche Échezeaux 2008

(ouvert 2 heures sans être épaulé ou carafé)

Un vin équilibré, beaucoup sur le fruit (cerises griottes avec une pointe de pruneaux), mais avec une minéralité encore présente.  Les tannins sont assouplis, et en se réchauffant, on réalise que des notes tertiaires avancées apparaissent.  À mon avis, ce vin est à son summum en ce moment, sinon à boire d'ici 1-2 ans.  Une belle complexité.  J'ai eu beaucoup de plaisir avec ce vin.

Quinta do Noval Silval Vintage Port 1997 : Couleur rubis bien saturé qui prouve que ce vin est encore bien jeune. Après 3 heures de carafe le vin s'ouvre à peine, beaucoup de fruits rouges et noir, pointe florale, en bouche le tout est concentré, onctueux, bonne finale sur le fruit et le chocolat, mais peu complexe. Les tannins sont fins et biens enrobés par cette matière. Il me donne l'impression d'être dans sa phase dormante et devrait émerger dans 5 ans. 16/20+?

2014 Château Pegaü Vin de France Pink Pégau
Beau rosé pas très complexe mais qui se boit d'une trette!
Fraise,fraise confite et légèrement herbacé.
Un finale un peu sucré.
Très bien dans l'ensemble mais un rosé ne m'excitera jamais et je ferai jamais un article de 2 pages là-dessus à chaque année.
88 pts

Château Villeneuve Le grand Clos 2009 Saumur Champigny

Beau rouge grenat

Nez avenant de fruits noirs légèrement acidulé, côté cendré, poivron rouge rôti bien mûr.

Attaque précise, nette, fraîche. Tannins fermes et serrés, assez structuré, ampleur moyenne. Un soupçon d’amertume en fin de bouche. Le fruit n’est pas très présent, ce qui me surprend pour 2009. Un vin droit, tendu avec un manque de densité et de profondeur. 87

Meilleur en accompagnement d’une pièce de viande rouge saignante et moelleuse.

Quand je compare au plaisir que j’ai eu avec un Chinon Coteau de Noiré 2010 d’Alliet !!

Je n’ai d’autres choix que de laisser mes autres bouteilles en cave en espérant une transformation qualitative.

PhilippeGingras a écrit:2014 Château Pegaü Vin de France Pink Pégau
Beau rosé pas très complexe mais qui se boit d'une trette!
Fraise,fraise confite et légèrement herbacé.
Un finale un peu sucré.
Très bien dans l'ensemble mais un rosé ne m'excitera jamais et je ferai jamais un article de 2 pages là-dessus à chaque année.
88 pts

Les chroniqueurs de vins n'ont pas le choix....c'est très populaire le rosé.
Dégusté un Marsannay Rosé 2013 de Bruno Clair ce samedi à 14 * et malgré un peu d amertume en final, un beau plaisir avec les beaux-parents (je leur ai mentionné que j'avais participé à ce vin comme trieur x 5 jours chez Bruno lors des vendanges 2013).

Je sais bien Michel et ce n'était pas pour lançer une pointe à Pat ou autres journalistes.Je ne saisi tout simplement pas l'attrait des rosés par les Québécois et Français!!

Bionzo 2005, Barbera d'Asti Superiore, La Spinetta, acheté en 2010: 50$.

Grenat très soutenu, austère, mais d'allure jeune. Nez subtil et envoûtant de confitures de baies à la vanille, de cuisine de mamies cuisinant...Oui, envoûtant, c'est l'effet qu'il me fait ce bouquet, l'humer est presque satisfaisant en soi. Mais le vin est fait pour être bu ! Que dire du palais...Chaud, latin, rond, jouissif, sudiste, musclé façon cycliste, addictif, sensuel, suave, sans complexe, le fruité-sucré-amer-acide gang-bangnant allègrement. Je ne dirais pas que ce vin est dans la catégorie finesse...Mais sa virilité est si bellement assumée qu'elle devient émouvante. Un p'tit coup de cœur ici, en super forme à 10 ans.

Yvan J. Grisé a écrit:Château Villeneuve Le grand Clos 2009 Saumur Champigny

Beau rouge grenat

Nez avenant de fruits noirs légèrement acidulé, côté cendré, poivron rouge rôti bien mûr.

Attaque précise, nette, fraîche. Tannins fermes et serrés, assez structuré, ampleur moyenne. Un soupçon d’amertume en fin de bouche. Le fruit n’est pas très présent, ce qui me surprend pour 2009. Un vin droit, tendu avec un manque de densité et de profondeur. 87

Meilleur en accompagnement d’une pièce de viande rouge saignante et moelleuse.

Quand je compare au plaisir que j’ai eu avec un Chinon Coteau de Noiré 2010 d’Alliet !!

Je n’ai d’autres choix que de laisser mes autres bouteilles en cave en espérant une transformation qualitative.

Ouache

Alain Roy a écrit:Bionzo 2005, Barbera d'Asti Superiore, La Spinetta, acheté en 2010: 50$.

Grenat très soutenu, austère, mais d'allure jeune. Nez subtil et envoûtant de confitures de baies à la vanille, de cuisine de mamies cuisinant...Oui, envoûtant, c'est l'effet qu'il me fait ce bouquet, l'humer est presque satisfaisant en soi. Mais le vin est fait pour être bu ! Que dire du palais...Chaud, latin, rond, jouissif, sudiste, musclé façon cycliste, addictif, sensuel, suave, sans complexe, le fruité-sucré-amer-acide gang-bangnant allègrement. Je ne dirais pas que ce vin est dans la catégorie finesse...Mais sa virilité est si bellement assumée qu'elle devient émouvante. Un p'tit coup de cœur ici, en super forme à 10 ans.

J'adore !! Même les bobos n'aurait pas pu faire mieux.

Henri Prudhon & Fils Saint-Aubin 1er Cru Les Rouges-Gorges 2009
J'aime beaucoup ce producteur, ses blancs surtout, mais ce vin me déçoit.
Un nez discret, un peu résineux. La bouche est tendue, acidulée, assez vigoureuse, dans un style austère, poivré. Peut-être est-il trop jeune, mais ça manque de charme et de fruit. Au minimum, sur un tel millésime, je m'attendais à davantage de chair. 84-85 (+?) pts

Le Clos du Caillou Côtes du Rhône Les Quartz 2010
Un nez de fruit noir mûr avec un coté floral charmeur.
une texture veloutée, le vin est plein, rond et bien fruité, un bel équilibre dans la catégorie Rhône puissant mais sans excès. Très bien fait et savoureux. 90 pts

Château Haut-Bailly Pessac-Léognan 2001  
Nez un peu fumé, avec prunes, mine de crayon, de la viande sanguine et des nuances épicées. La bouche est droite, avec une bonne profondeur, un style austère, un bel exemple de classicisme, qui commence à peine à arriver à maturité. Il sera peut-être meilleur dans 3 à 5 ans en développant davantage de complexité. Très bien, sans toutefois qu'il possède l'éclat des millésimes plus récents du domaine. 90 pts

Château d'Aydie 1998, madiran, acheté en 2001, 25$.

Robe dense, rouge purpurin (lol !) pas jeune, mais pas 17 ans non plus, légèrement brouille. Nez sauvage avec fruits noirs manipulés par l'homme (cuits). Palais de luxe et complexe ? Non. Long ? Non. Fruité ? Full. Vivant ? Certainement. Digne d'un repas ? Celui-ci lui donne sa raison d'être. Acidité ? Still there and just right to me. Je m'attendais à la mort, la vie a été plus forte. Pour le prix et surtout l'âge vénérable, je suis bien content.

Alain Roy a écrit:Château d'Aydie 1998, madiran, acheté en 2001, 25$.

Robe dense, rouge purpurin (lol !) pas jeune, mais pas 17 ans non plus, légèrement brouille. Nez sauvage avec fruits noirs manipulés par l'homme (cuits). Palais de luxe et complexe ? Non. Long ? Non. Fruité ? Full. Vivant ? Certainement. Digne d'un repas ? Celui-ci lui donne sa raison d'être. Acidité ? Still there and just right to me. Je m'attendais à la mort, la vie a été plus forte. Pour le prix et surtout l'âge vénérable, je suis bien content.

Un vin de l'époque de piment fort...

Karim Vionnet Chiroubles 2014



Couleur peu dense et brillante. Arômes de fleurs et de bonbons aux raisins, ça embaume le bonheur! Le plaisir continu en bouche avec ses saveurs très fruitées et laisse aussi place à quelques notes de terre et d’épices. Très bien+ (90)

Des vins dégustés à l'aveugle (sauf les miens) lors d'un repas entre amis (oenologues, vignerons, et amateurs). Voici ceux qui ont été servis avec les mises en bouche et l'entrée.

Bordeaux : le blanc sec de Rayne Vigneau 2013
vin servi en bouteille ouvert avant la dégustation
La robe de couleur jaune pale est brillante. Le nez intense évoque les fruits exotiques (pamplemouse, citron, et orange) nuancés de fines épices, et d'une touche florale . La bouche est droite, longiforme, finement charnue et veloutée, dotée de fruits très expressifs. La finale est fraîche, allongée, tonique, dynamique, d'une très bonne bonne persistance aromatique ( fruits exotiques purs dominant). Note plaisir 15

Bourgogne : Morey Coffinet : Chassagne Montrachet : Les Caillerets 2012
Vin mis en carafe deux heures avant la dégustation
La robe offre une teinte or clair. Des arômes de fruits blancs et exotiques, très légèrement épicés avec des notes de noisettes se dévoilent à l'aération. La bouche est très veloutée, charnue, bien tenue dans un centre ample et d'une appréciable densité, rehaussée de fruits mûrs et expressifs. Une belle acidité « mûre » allonge la finale élégante, fraîche, fruitée, délicatement épicée, avec une touche florale, et saline en ultime sensation. Note plaisir 16

Bourgogne : Domaine Groffier 2013
vin servi en bouteille et ouvert une heure avant la dégustation
La robe soutenue de couleur pourpe à cerise est luminescente. L'olfcation est nette, pure d'une très bonne intensité avec des arômes de cerises burlat, de rose, de pivoine, et une pointe d'épices douces. La bouche est élégante, délicatement charnue, bien tenue par des tannins fins bien tramés dans un corps   légèrement fuselé, agrémentée de fruits intenses et purs. La finale est fraîche, avec des tannins un peu plus impressifs qui assurent un bon maintien, très aromatique et d'une grande pureté de fruits. Note plaisir 15,5. Une entrée de gamme épatante.

Rhône Nord : Cornas : Thierry Allemand : Reynard 1999
Vin servi en bouteille et ouvert une heure avant la dégustation
La robe de teinte rubis à grenat est à peine évoluée au bord du disque. Le bouquet est net et d'une bonne intensité, avec des arômes de fruits noirs encore « frais » ( cassis et mûres) de boite à épices ( dont le poivre), avec des arômes de truffe noire, d'humus et de léger tabac. La bouche est pleine, dès l'attaque, les tannins patinés par le viellissement se trament dans un corps dense, assez charnu rehaussé de fruits épicés. La finale est allongée, d'une bonne fraîcheur, bien tenue par des tannins un peu plus impressifs dans le cœur du grain, persistante avec la rémanence des saveurs décelées à l'olfaction. Note plaisir 16,5

Montagne Saint Emilion : Beauséjour : Cuvée 1901, millésime 2009
mis en carafe deux heures avant la dégustation
La robe est profonde de couleur sanguine. Le nez net et bien ouvert évoque les fruits noirs, les épices variées, avec des notes de réglisse et un élevage de bonne qualité en retrait. La bouche est énergique ,concentrée, dense et sphérique dotée d'une chair de bon aloi et de fruits épicés expressifs. La finale d'une bonne allonge est équilibrée, plus tannique ( autoritaire) et savoureuse, ponctuée d'une légère salinité. Note plaisir 15,5

La Digoine 2002, Côte Chalonnaise, A.P.de Vilaine, acheté en 2004, 30$.

Vieillotte robe demeurant élégante, limpide et d'un rubis moyennement soutenu et légèrement briqué. Le bouchon avait un relent de vinaigre, mais pas le vin. Ma coloc, l'humant à ma demande car subsistait un doute, s'exclame "ça sent le vieux vin" ! Elle n'a pas tort puisque ç'en est un, mais je ne suis pas d'accord, c'est une amateur hé hé...Le nez est très beau et ça pinote allègrement et sagement à la fois: fruité très rouge, des fleurs, du sucre, le bouquet est fort invitant. Pour la Xième fois je suis loin d'être déçu par une vielle Digoine. C'est le vin duquel je puis affirmer le plus aisément "il se bonifie avec le temps". J'en ai fait l'expérience plusieurs fois et le résultat est toujours le même: je note toujours très bas celles dégustées en jeunesse et très haut celles dégustées plus tard, si bien que maintenant je n'ouvre plus mes Digoine avant 8-10 ans minimum ! Bref voilà un 2002 d'une souplesse élégante, full goûteux de petites baies rouges sucrées et rehaussées par une acidité encore pas mal vive à 13 ans. La finale, d'une longueur appréciable, me laisse en bouche des sensations jouissives issues d'un amalgame de toutes les composantes agréables de la Digoine: acidité rafraîchissante, fruité vraiment style fraises sucrées et une amertume en sourdine appelant la prochaine lampée. Un grand vin ? Mais non...Mais beaucoup de plaisir à petit prix.

daniel.seriot a écrit:

Rhône Nord : Cornas : Thierry Allemand : Reynard 1999
Vin servi en bouteille et ouvert une heure avant la dégustation
La robe de teinte rubis à grenat est à peine évoluée au bord du disque. Le bouquet est net et d'une bonne intensité, avec des arômes de fruits noirs encore « frais » ( cassis et mûres) de boite à épices ( dont le poivre), avec des arômes de truffe noire, d'humus et de léger tabac. La bouche est pleine, dès l'attaque, les tannins patinés par le viellissement se trament dans un corps dense, assez charnu rehaussé de fruits épicés. La finale est allongée, d'une bonne fraîcheur, bien tenue par des tannins un peu plus impressifs dans le cœur du grain, persistante avec la rémanence des saveurs décelées à l'olfaction. Note plaisir 16,5

Merci Daniel, c'est la première fois que je lis un cr sur une cuvée de T. Allemand ayant plus de dix ans. Je déduis de tes commentaires que le vin te paraissait à maturité?

Oui, Yves, je dirai même, que je ne l'aurais pas tellement attendu davantage, si j'avais eu de telles bouteilles en cave. Comme toujours l'achat en première main ou pas, de très bonne conditions de conservation ou pas. Nous étions seize, et je n'ai pas eu l'opportunité de poser toutes ces questions à l'ami qui avait apporté cette bouteille.

daniel.seriot a écrit:
Bourgogne : Domaine Groffier 2013
vin servi en bouteille et ouvert une heure avant la dégustation
La robe soutenue de couleur pourpe à cerise est luminescente. L'olfcation est nette, pure d'une très bonne intensité avec des arômes de cerises burlat, de rose, de pivoine, et une pointe d'épices douces. La bouche est élégante, délicatement charnue, bien tenue par des tannins fins bien tramés dans un corps   légèrement fuselé, agrémentée de fruits intenses et purs. La finale est fraîche, avec des tannins un peu plus impressifs qui assurent un bon maintien, très aromatique et d'une grande pureté de fruits. Note plaisir 15,5. Une entrée de gamme épatante.

Je ne peux qu'être d'accord avec vous! Aurons-nous le bonheur de vous lire sur votre visite au domaine?

Oui, Vincent, nous préparons l'article pour la première semaine de septembre.
Nicolas Groffier nous a fait goûter quelques vins d'une bonne vingtaine d'années, et moins de vins jeunes qui intéressent davantage les jeunes acheteurs.

Pascal Cotat Monts Damnés 2008 : Couleur jaune verdâtre, très claire. Nez discret mais intéressant, fin, sur les fleurs blanches, pomme verte, pâtisserie. En bouche, l'acidité est vive dès le départ, comme mordre dans une pomme pas encore mure. Un peut de matière arrive par la suite mais le tout reste dominé par l'acidité jusqu'en finale où une bonne dose de minéralité déferle accompagnée de saveurs de pommes mures. Bu sur 2 jours, le vin n'a pas bougé. 16/20+

Des vins dégustés à l'aveugle (sauf les miens) lors d'un repas entre amis (oenologues, vignerons, et amateurs). Voici ceux qui ont été servis avec le filet de boeuf en croute d'herbes.

Bordeaux : Pauillac : Iris du Gayon 2010
le vin a été mis en carafe trois heures avant la dégustation
La robe est très soutenue à assez profonde de couleur pourpe à sanguine. Le nez ouvert évoque le cassis mûr, les épices douces, avec des notes fumées et d'aiguilles de pin. La bouche fruitée, de construction longiforme est honorablement charpentée par des tannins mûrs, enrobés par une chair délicate. La finale d'une bonne allonge est fraîche, avec des tannins un peu plus poudreux qui assurent un bon maintien, et d'une agréable persistance aromatique. Note plaisir 15

Rhône Nord : Pierre Gaillard : Saint Joseph : Clos de La Cuminaille 2010
Le vin a été mis en carafe deux heures avant la dégustation
La robe est soutenue de teinte sanguine. L'olfaction est séduisante et expressive, avec des arômes de cassis mûr et frais, de baies de Setchouan, de poivre raffiné, avec des notes de violettes. L'attaque est souple, le vin s'étoffe dans un  corps fuselé finement charnu, élégant, dense rehaussé de séduisants fruits épicés. La finale fraîche, d'une bonne allonge, soutenue par des élégants tannins fins au toucher velouté est persistante ( fruits , poivre, et léger floral). Note plaisir 16

Bordeaux Supérieur : Domaine du Bouscat : La Gargone 2010
le vin a été mis en carafe deux heures avant la dégustation
La robe est très profonde, avec un fin liseré de teinte sanguine à violine. Le nez  intense et puissant évoque les fruits noirs (cassis et myrtilles dominants) de nombreuses épices variées et un élevage qui reste en retrait. La bouche est concentrée sphérique, ample, charnue, épaisse, agrémentée d'expressifs fruits épicées. La finale est longue imposante, conservant un bon velouté de texture, richement dotée, fruitée, épicée, avec une légère astringence ( tannins et élevage) que le temps estompera. Note plaisir 15

Bordeaux : Pauillac : Grand Puy Lacoste 1996 (magnum)
Le vin a été mis en carafe puis remis dans son contenant trois heures avant la dégustation.
La robe est assez profonde de couleur sanguine sans signe d'évolution. Le bouquet est expressif avec des arômes de cassis, d'épices, de tabac et de résine, et des notes animales et de vieux cuir (odeurs d'éthyl-phénols) qui ne sont pas rédhibitoires à ce satde de la dégustation. La bouche est fraîche, avec un corps bien formé, mais les saveurs manquent  de netteté. La finale allongée, conserve une fraîcheur de bon aloi, assez complexe, avec des sensations tanniques légèrement asséchantes. Note plaisir 14. Le lendemain le vin est mort complètement dominé par des arômes phénolés.

Daniel,

Par "arômes phénolés", tu veux bien dire marqué par les Brettanomyces?

Ayant pris deux fois ce GPL 1996, le trouvant excellent, je me disais que cette performance décevante d'un magnum pouvait s'expliquer possiblement par une bouteille imparfaite. Placée à la toute fin comme il se doit, il est décevant que cette bouteille soit la moins appréciée plutôt que le moment fort attendu!

Yves,

Je parle bien des Brettanomycès. Vous êtes un certain nombre d'amateurs à me faire cette remarque " j'ai goûté une autre bouteille du même vin qui était excellente", et il n'y a aucun doute pour moi sur ce fait là.
Un de mes amis oenologues, prépare un article destiné aux amateurs sur son blog qui expliquera les diverses façons dont ces levures peuvent contaminer le vin, et provoquer de nettes différences entre bouteilles. Je le ferai suivre sur le forum.

2001 La Rioja Alta Gran reserva 904
Wow une grosse coche énorme par dessus le Imperial 2004 qui était le #1 de WS l'an dernier.
Un bouchon impeccable pour vin qui a près de 15 ans.
Un nez qui sent les fruits mon ami ! Mais on sait aussi qu'il sera bien boisé.
En bouche, du bois qui est souple qu'on pourrait mettre dans le sous-sol.
Des bleuets sauvages,fruits rouges cuits et cuir.Une finale qui est presque frâiche avec un peu de feuilles mortes.
Il manque juste un peu plus de longueur mais vraiment excellent.
Il m'en reste une autre et j'en suis bien heureux.
Elle était dans le CV Enrichir ta cave.
57$ si ma mémoire est bonne
élevé en fut de chêne américan usé pour 48 mois et soutiré 2 fois par année! (Info de Maxima)
Elle a accompagnée parfaitement la paella !
93 pts

À mon tour de goûter un Joblot 2013....

Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos Grand Marole 2013

Renfrogné à l'ouverture, nez sur l'élevage. Une heure de carafe lui fera du bien, il montre ensuite des notes de cerises, avec un coté fumé.

Le vin est rond et joufflu, il possède une belle matière, c'est tendu et bien fruité, avec une bonne acidité. Finale de longueur correcte, sans plus, mais le fruit est croquant et avenant. Cette cuvée est toujours la moins profonde des trois mais aussi celle qui s'ouvre en premier, la plus aimable en jeunesse. C'est réussi, quoique pas du tout au niveau du superbe 2012. 88-89 pts

Contrairement aux premiers rapports alarmants, les Bourgogne 2013 sont beaux sur ce que j'ai goûté jusqu'ici, possiblement supérieurs aux 2011.