Semaine du 3 mars

La fête de la "petite" hier soir.....25 ans!



Un seul vin sera commenté.

Vintage Port 1994, Fonseca
Bouteille ouverte facilement avec un bi-lame. Bouchon plus que modeste mais fait le travail.
La robe est pourpre foncé.
Le nez est gorgé de fruits, du cassis, des framboises et aussi de la figue et du chocolat amer. Fines épices, touche iodée, pointe de tabac....quasi un jeune Pauillac. Complexité.
La magie est en bouche. Attaque ample, sève, densité, plénitude, joie, longueur, autant large que puissante, le cylindre est parfait, l'équilibre est d'école.
Je voudrais en boire tout le temps.
Ça goûte en fait ce que j'imagine être...du ciel.
Pouvoir en boire en courant......tu fais un ultra marathon.
Vin parfait. Une des grandes bouteilles que j'ai dégustée.
20/20.

Le bonheur.....il en reste 5 bouteilles pour la petite....et le bonhomme!

Alain Burget Clos de Bèze 2006 : Couleur grenat, disque qui démontre bien une évolution. Le nez est très joli, ample comme on l'aime avec la Bourgogne à point. De la griotte, foin, sous bois, côté sucré brioché(vestige de la barrique?). En bouche, on y joue de finesse, le vin est complètement fondu, belle précision et pureté, mais ça manque de profondeur et de longueur pour un vin de ce statut et ce prix. 16,5-17/20

Fred, tu dors! Aucune réaction sur le commentaire dithyrambique du Fonseca provenant d’un amateur fini de bourgogne.....

De mon côté, même si le commentaire devait se limiter au Porto, j’aimerais bien avoir un petit feed-back sur le Montecillo....

Michelle Champagne a écrit:Fred, tu dors! Aucune réaction sur le commentaire dithyrambique du Fonseca provenant d’un amateur fini de bourgogne.....

Merci du CR Michel...

ahahaha j'ai à rajouter, c'est tout, un grand vin qui parle par lui même!  M'en reste juste une de cette cuvée

En passant Michel aime et a toujours beaucoup aimé le Porto Michelle.

J’avais besoin de comparer le Poquelin et lorsque j’ai vu le vin de Julien Sunier, j’ai sauté sur l’occasion. Julien Sunier Wild soul 2017. Rubis clair. Petites cerises tendres au nez. La bouche n’est pas frizzante mais l’on sent un picotement sur la langue. Elle est cependant du même ADN que le Molière mais en version « light »: cerises, menthe et côté végétal un tantinet plus prononcé. Plus mince et léger. Bref, c’est bon mais si vous avez le choix entre le Wild et le Poquelin, sautez sur le Poquelin qui a le même goût mais avec plus de matière.

Hier :

Ramonet Caillerets chassagne-montrachet 1er cru 2008 : Bouchon impeccable, long. Couleur jeune, brillante, avec encore des reflets verts. Nez un peu boisé au départ (crème anglaise), mais ça s’estompera rapidement. On y trouve des notes de fruits blancs et jaunes mûrs, de nougat, de fleur blanche et une petite touche fumée/réglissée. Bouche pleine, concentrée et tactile, mais sans manque de fraîcheur. L’ensemble possède même un éclat magnifique et se montre d’une étonnante jeunesse. Très belle longueur, finement salivante. Une autre expérience qui me confirme dans ma conviction que Ramonet trône au sommet des producteurs de blancs de Bourgogne. J’admire ce style baroque et texturé, mais fin à la fois et d’une remarquable régularité. Excellent, voire plus.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier :

Ramonet Caillerets chassagne-montrachet 1er cru 2008 : Bouchon impeccable, long. Couleur jeune, brillante, avec encore des reflets verts. Nez un peu boisé au départ (crème anglaise), mais ça s’estompera rapidement. On y trouve des notes de fruits blancs et jaunes mûrs, de nougat, de fleur blanche et une petite touche fumée/réglissée. Bouche pleine, concentrée et tactile, mais sans manque de fraîcheur. L’ensemble possède même un éclat magnifique et se montre d’une étonnante jeunesse. Très belle longueur, finement salivante. Une autre expérience qui me confirme dans ma conviction que Ramonet trône au sommet des producteurs de blancs de Bourgogne. J’admire ce style baroque et texturé, mais fin à la fois et d’une remarquable régularité. Excellent, voire plus.

Vincent, as-tu déjà goûté à Clos du Cailleret? Si oui, comment se compare-il à les Caillerets?

Non ... Clos du Cailleret est parcelle que le domaine a commencé à exploiter en 2014. Je présume que ça doit être assez proche en termes de style.

Clos du Caillerets de Ramonet....les vignes de Vincent Girardin via Ficofi à partir de 2014. Un Clos tout juste derrière le Domaine Ramonet.
Un Clos de 0,9862 ha dans les "Vigne Derrière" qui est un lieux-dits du climat Caillerets. Jean Claude Ramonet avait déjà 2 parcelles dans ce climat et il fait donc deux cuvées différentes.

Je m'amuse dernièrement avec les bouteilles de chilien qui dorment en cave depuis un bout. Ce soir, j'ai eu bien du plaisir:



Matetic Vineyards EQ Syrah San Antonio 2008
Rubis très sombre et encore légèrement violacé. Arômes de fleurs, de baies foncées, de bacon et d’épices. Texture soyeuse en bouche avec des saveurs similaires et beaucoup de fraîcheur. Pas de traces évidentes d’âge dans ce vin! Une beauté pour ce qui est de mon avis. Excellent (91)

Merci Vincent et Michel pour l’information.

Quinta do Javali Tinto Cao 2004, Douro: Un des rares et premiers Tinto Cao vinifié en mono cépage à ma connaissance. Couleur rubis aux reflets grenats. Le nez est encore très frais, présentant un superbe amalgame intense et complexe entre le primaire et le secondaire, avec du cassis, fleurs, fumée de chandelle, fruits des champs, cèdre, sous bois, beurre. La bouche est encore sévère, les tannins sont fins et serrés dès l'entrée, par la suite, la rondeur du fruit prend le dessus, longue finale sur les amers chocolaté, pointe de résine. Vraiment surpris de la complexité que ce vin déploie et à la lenteur à laquelle il évolue. 17.5/20+ Comme souvent dans cette région, on retrouve de l'intensité et de la complexité au détriment d'un peu de précision et de pureté. Mais vraiment un grand effort d'une maison peu connue, qui me donne le gout de la visiter à nouveau!

Dégusté dernièrement:

Château Lilian Ladouys, 2009:
Robe pourpre dense;
Nez en richesse & en "rondeur", dense, principalement sur le cassis & les épices. Aspect de poivron vert grillé appuyé. Touche animale légère. alcool perceptible.
Bouche riche dès l'attaque, sur le cassis, impression minérale/pierre concassé présente. Heureusement qu'il y a une acidité qui supporte la rondeur & la richesse du vin. Finale ample, sur des petites pointes de vanille. Bonne longueur.

Georges Descombes Morgon Vieilles Vignes, 2010:
Oeil rubis trouble;
Nez "fondu", fruité quasiment effacé, plus subtil qu'à ce que je suis habitué pour un Beaujolais. Notes de terre humide & d'épices brunes (girofle, poivre). Légère pointe de cerise sûrette & fermière.
Bouche quasi austère, fruité très subtil (cerise sûrette), épices & terre plus en avant plan. Finale épicée, qqchose d'amère & astringent. Acidité toujours bien présente. Bojo plus sérieux.

Domaine de Montille Volnay 1er Cru Les Brouillards, 2010:
Robe cerise foncé mais translucide, disque qui tire légèrement sur le brun;
Nez dense, sur des petits fruits des champs foncés, aspect florale prend plus de place avec l'aération, les épices douces ajoutent une belle dimension au bouquet. Il y a une note de ronce, nez harmonieux & élégant.
Bouche vive, sur un fruité profond, beau milieu de bouche ample, supporté par une bonne acidité. Finale de longueur moyenne sur des notes amères & une touche astringente. Ensemble sévère & "dure". Je m'attendais à plus de finesse & d'harmonie en bouche.

Salutations

Avec un peu de retard, bu il y a deux jours, Weingut Brand Riesling Vom Berg 2017. Jaune paille avec des micros bulles en suspension qui disparaissent après un certain temps. Nez légèrement pétrolé sur les agrumes. Bouche de citrons frais dominée par une acidité tranchante qui réveille...Un vin aux antipodes d’un Trilogie et/ou d’un Bursin. Facile à boire. Manque un peu de définition si on le compare au Dönnhoff de l’an dernier. Parfois pour 5$ de plus, il y a un monde...Mais difficile de trouver mieux pour 20$ et bien meilleur qu’un Gruner Veltliner!

Jean-Paul & Benoit Droin Chablis 1er Cru Vaillons 2014: Toujours bu ce cru en prime jeunesse. Cette fois-ci, j'en avais encavé quelques unes compte tenu de la qualité du millésime à Chablis. Un nez pierreux, de bord de mer et de citron confit. Aucune trace de notes grillées dans celui-ci. Bouche droite, tendue sur une finale saline et salivante. 90 pts.

Marchesi Antinori Pian Delle Vigne Brunello di Montalcino 2005: Nez de fruits noirs confits, de tabac, de cuir et de cave humide. Vin sérieux, structuré, un brin austère, finement boisé, des tannins fins sur une finale de grande longueur aux amers légèrement trop appuyés. Pas le plus séduisant mais la qualité est indéniable. 91 pts.

Il m’arrive souvent d’acheter par association comme en voyant Jamet + 2016: ça ne peut pas ne pas être bon! Généralement, j’ai une bonne moyenne au bâton. La semaine dernière, j’ai fait face à un dilemme: Hautes vignes 2016 ou Valine 2016? Je connais et aime beaucoup Hautes vignes mais Valine connais pas....mais Jamet + 2016...Allez up! Dans le panier. Ouvert hier, Vignoble Jean-Luc Jamet Des Collines Rhodaniennes Valine 2016 . Après une première bouteille bouchonnée. Framboise légèrement voilée. Un peu de fruits rouges et d’épices au nez masqués littéralement par le bois. La bouche est mince et dissociée. J’ai essayé de toutes mes forces d’aimer ce vin, mission impossible. C’est pas bon! Ne perdez pas votre temps et acheter du Hautes vignes pour 5$ de plus...