Semaine du 19 août 2012

Pour terminer le week-end, dimanche dernier nous avons ouvert avec un couple d'amis:



Egon Müller Scharzhof Riesling M-S-R 2009

Le vin est très pâle avec de léger reflets vert. Nez de lime, de pomme verte et une impression de minéralité. En bouche, c'est la séduction même ! Balance parfaite entre le sucre résiduel, l'acidité et les saveurs de fruits. Pomme Granny Smith bien mûres, lime, citron, l'aspect minéral perçu au nez, le tout sur une longue finale. Apéro parfait. Excellent

Cépage: 100% Riesling
Élevage: Pas trouvé d'infos
Alcool: 10%

Villa Girardi Amarone della Valpolicella Classico 2008

Vin de teinte grenat assez prononcé. Nez de prunes, raisins secs, cerises et épices. En bouche il y a beaucoup de saveurs de fruits séchés, d'épices et un peu de chocolat amer. Le vin glisse bien, ne tombe pas dans un style profond ou complexe, mais accompagne bien le repas. A été passé en carafe pour 1 heure et légèrement rafraichis. Bien ++

Cépages: Corvina veronese, Rondinella et Molinara
Élevage: 3 ans de fûts slovène de 35Hl
Alcool: 15%

Delas Seigneur de Maugiron Côte-Rôtie 2008

Le vin est rubis très foncé. Nez de petits fruits, de poivre et un peu de bois. En bouche, le vin n'accroche pas et les saveurs de fruits tel la cerise, se mèlent bien au côté poivré bien affirmé du vin. Peu profond pour une Côte-Rôtie, c'est quand même bon et le prix demandé pour ce millésime valait le coup. Très bien, mais tout juste.

Cépage: 100% Syrah de la Côte Brune (70%) et de la Côte Blonde (30%)
Élevage: 14 à 16 mois en pièces de chêne de 1 à 3 ans
Alcool: 13%

Patrick

LANGOA BARTON 2004 : Je suis agréablement surpris de ce vin qui est encore jeune d'apparence, un nez discret de fruits mûrs et de chêne. Très souple et bien équilibré....un beau bordeaux prêt mais qui peut dormir encore quelques années.....seul point négatif, il est un peu court.....si je doit mettre une note, 92 points.

Gevrey-Chambertin 2008, Domaine Lucien Boillot I.P. Alain Bélanger, 52,20$
La robe est rubis pâle avec étalement de la couleur uniforme sans évolution.
Un bouquet de beaux fruits rouges et noirs avec des épices et une trace de réglisse.
La bouche offre un petit volume, assez ample en attaque, une certaine mâche et une belle fraîcheur en milieu de bouche puis la finale se veut plus ferme et témoigne de vieilles vignes à mon avis avec cette concentration.
15,5-16/20.
Accompagne très bien un steak saignant à la Porte Grecque de Joliette............sans ma chum Dan Daoust et ainsi sans CNP ou vin du languedoc capiteux!

Hier soir, à la Maison Boulud (j’y reviendrai dans la section appropriée) :

Christophe Pichot Coteau de la Biche vouvray 2010 : Nez franc, plutôt typique, sur des notes de pomme verte, de poussière de roche, de miel fin et de melon. La bouche est tendue, sans être trop acide. Longueur correcte et finale ciselée. Bien.

Robert Sérol Cuvée Trois Gros côte roannaise 2011 : Élaboré à partir de gamay. Nez expressif, immédiat, charmeur, qui semble peu soufré, sur des notes de bleuet, de framboise et de violette. L’attaque offre une belle gourmandise, mais le tout s’estompe rapidement pour devenir fluet. Finale courte. Correct.

Pierre-Jean Villa Préface st-joseph 2010 : Entrée de gamme du domaine, issue de vignes âgées de 25 ans. Le vin est exclusivement élaboré à partir de syrah et est élevé 12 mois en fûts (d’au moins deux ans) et demi-muids. Très beau nez de fruits noirs, d’encens, de viande grillée et de poivre concassé. La bouche est fraîche, mais offre une jolie chair. Finale assez structurée, dotée d’un bel éclat, mais bien enrobée par le fruit. Bonne persistance aromatique. Bien, voire plus.

Pour les 11 ans de ma plus jeune, ce mardi, ce fût Calon-Ségur 2001. Snif, snif, malheureusement légèrement bouchonné. Mis en carafe, le vin s'est légèrement replacé sans toutefois se départir complètement de son défaut. Donc pas de note prise, hormis une robe démontrant très peu de signe d'évolution et tanins souples et fondus, mais ce vilain arrière goût.

J'ai vaguement pensé à le retourner à la Signature. M'auraient-ils simplement remboursé le coût d'achat (primeurs 2001) ou remplacé la bouteille, car encore dispo??

Bruno Clair Marsannay Les Vaudenelles 2008 , Code SAQ : 925644



Le vin est plutôt grenat ce qui étonne un peu, croyant y retrouver une teinte rubis. Nez peu expressif au début, mais avec le temps, fruits rouges, épices, un très léger aspect floral et bien présent, un côté terre / minéral. En bouche, acidité balancé et pure, de la cerise, de la fraise, de la cerise de terre, un peu d'épices douces, une impression de boire un produit du sol (assez terre/pierre/végétal) sans que ce soit désagréable, plutôt appréciable en fait. Un vin qui s'améliore avec les heures suivant l'ouverture de la bouteille. Un beau Pinot, à prix juste, mais qui demande un temps de garde ou une bonne aération. Très bien +

Cépage: 100% Pinot Noir, éraflage partiel, vignoble de 1,58 ha
Élevage: Fait en barriques et petites foudres (15% neuves), pour une durée de 16 à 22 mois
Alcool: 13%

Patrick

Denis Brassard a écrit:Pour les 11 ans de ma plus jeune, ce mardi, ce fût Calon-Ségur 2001. Snif, snif, malheureusement légèrement bouchonné. Mis en carafe, le vin s'est légèrement replacé sans toutefois se départir complètement de son défaut. Donc pas de note prise, hormis une robe démontrant très peu de signe d'évolution et tanins souples et fondus, mais ce vilain arrière goût.

J'ai vaguement pensé à le retourner à la Signature. M'auraient-ils simplement remboursé le coût d'achat (primeurs 2001) ou remplacé la bouteille, car encore dispo??

Elle est initiée tôt ta fille et pas avec n'importe quoi !!

Simon Grenier a écrit:

Denis Brassard a écrit:Pour les 11 ans de ma plus jeune, ce mardi, ce fût Calon-Ségur 2001. Snif, snif, malheureusement légèrement bouchonné. Mis en carafe, le vin s'est légèrement replacé sans toutefois se départir complètement de son défaut. Donc pas de note prise, hormis une robe démontrant très peu de signe d'évolution et tanins souples et fondus, mais ce vilain arrière goût.

J'ai vaguement pensé à le retourner à la Signature. M'auraient-ils simplement remboursé le coût d'achat (primeurs 2001) ou remplacé la bouteille, car encore dispo??

Elle est initiée tôt ta fille et pas avec n'importe quoi !!

À mon grand malheur ...elle n'aime pas encore le vin. Ma plus vieille non plus. Donc dans 3 semaines je devrai me faire un Carruades ou Pavie Macquin 1999 tout seul. Dur dur la vie

Jeudi dernier, avec deux couples d'amis on essaie le Smoking Vallée sur Notre-Dame ouest. Si c'est toujours bien plaisant revoir Dan969 et Annick, il le fut tout autant de notre anglophone préféré, une absence bien trop longue l'ami.

Toutes les bouteilles ont été dégustées dans un premier temps à l'aveugle - Désolé pour ceux qui n'adhère pas à cette manière d'apprendre.

On commence avec ceci :



Un Blanc d'Argile, Vouette & Sorbée toujours aussi agréable de revisiter ce beau champagne sur la finesse.

Malheureusement, le Corton-Charlemagne 2002 de Bouchard Père & Fils était légèrement oxydhé ne permettant pas de l'apprécier à sa juste valeur.

La Grande Côte 2005 de François Cotat parassait toujours aussi jeune malgré ses 7 années. Il en est qu'à son adolescence. Rien de caricaturale ici on est plutôt sur l'élégance du Sauvignon, des notes florales une acidité soutenu et une persistance en bouche qui perdure. Belle bouteille.

Trois très beaux rouges suivent :



Château Grand-Puy-Lacoste 2000, une robe toujours aussi jeune, on ne lui donne pas 12 ans. Comme les trois vins ont été servis en même temps, ses arômes ne laissent aucun doute sur son origine. Un nez puissant sur le cassis, le cèdre et le chocolat noir. L'attaque en bouche est ample, soutenue et une masse tannique encore bien présente et sans accrochage, ça coule en douceur. Pas encore rendu sur son plateau à mon avis. À revisiter dans minimum 5 ans. 92 pts.

Pommard, Comte Armand 1989 du Domaine des Épeneaux, au départ, ses notes fleurales et son côté anis et surtout pour sa masse tannique importante m'amène à considérer le mourvèdre comme cépage d'une bouteille de plus de 10 ans. Très surpris au dévoilement de voir que c'est ce Domaine que j'ai bu souvent et d'un vin aussi âgé. Au fil de son aération et après 45 minutes quelle finesse. Le dernier verre était sublime. Assurément le meilleur Comte Armand jamais bu. Au fil du temp ses tanins se sont arrondis mais quelle longueur tout en grace ... wow. 94 pts.

Volnay, Clos des Ducs 2002 du Domaine du Marquis d'Angerville : Des arômes de fruits rouges et d'encens. La bouche est toute féminine avec son élégance voilée qui saura plaire et provoquer le plaisir à se retremper les lèvres et à le déguster en savourant le moment présent avec tout ce beau monde alentour. La finesse de ce vin est sans équivoque. Le vin dans tout son plaisir. 92 pts

Pour ce qui est du resto, c'est un peu comme être au O'Thym, Les Canailles, Monsieur B, Les Héritiers et autre du et des même proprio

Louis Jadot Morgon Côte du Py Château des Jacques 2009
Un nez moderne mais envoûtant de mûres, avec du caramel et un peu de viande. Avec l'aération se profilent les violettes, lui donnant un style Rhône Nord. L'élevage en fûts lui donne un aspect très rond, une texture veloutée, sans toutefois écraser le fruit qui est bien expressif.
Un Morgon vibrant et puissant, de style moderne certes, mais néanmoins charmeur, plein et très satisfaisant. 90-91 pts


Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos du Cellier Aux Moines 2002
Nez de bois brulé, de cerises rouges, de sous-bois. La bouche est en finesse, je le trouvais mince a l'ouverture, mais il a pris de l'ampleur après une heure. Les tanins sont fondus, il est à pleine maturité, il a un équilibre exemplaire, sans être spectaculaire au niveau aromatique. Un vin subtil, de plus en plus agréable, suave. Très joli, quoique sans la densité des 2005 et 2009. 90 pts

On entend souvent que les vins de Joblot sont des vins de garde. À mon humble avis, 7 a 10 ans est l'âge de la maturité pour les bons millésimes et, s'il peut se garder plus longtemps, il ne s'améliorera pas au-delà.

Ce soir un retour vers un des vins sur lesquels j'avais beaucoup de plaisir vers la fin des années 90. J'ai toujours gardé un bon souvenir d'un Terre Rouge Le Noir 1996 en Magnum. Ce soir, j'essaye le 2008.

Nez sur le tabac, fruit compotés, soupe de légumes/plant de tomates. En bouche, tout est vraiment très mur, il y a une certaine acidité qui voudrait apporter de la fraicheur mais elle ne s'intègre pas, le tout reste dissocié et la maturité du fruit reprend rapidement le dessus. La finale est sur l'amertume, des tannins gras et murs, mais légèrement vert avec une touche d'agrumes. La couleur est très pale pour un vin avec autant de maturité, probablement du au 70% de grenache qui le compose. L'alcool tire 14,5% on ne les sent pas, ce qui est probablement la plus belle qualité du vin. J'ai tenté de rafraichir ou tant prendre un peu plus chaud, rien à faire, je n'aime pas!

Gérard Boulay Sancerre Monts Damnés 2008

À ce stade beaucoup plus en structure que le Clos de Beaujeu du même millésime bu dernièrement. Assez muet au nez, la bouche est plutôt austère, très marquée par l'acidité, sans la maturité de fruit habituelle de ce vigneron. Un Sancerre texturé, de belle tension minérale. 91